expression 12 : avoir les boules

Alors que je me promène le sourire aux lèvres devant les décorations de vitrines, les passants maussades s'entassent dans les magasins, soupirent et s'énervent.
Je profite de cette magie de Noël pour flâner, le goût des épices du vin chaud dans ma bouche, les yeux émerveillés.
Les gens, eux, se bousculent, râlent, comptent le nombre de cadeaux qu'ils ont encore à faire comme si c'était une corvée. Et puis cette femme qui sort d'un magasin essoufflée et dit à son conjoint "ah j'ai les boules, ils ne l'ont plus dans sa taille"
je ne sais pas de quoi elle parle, je m'arrête juste au début de sa phrase, expression que je n'ai pas entendu depuis un moment en fait.

image du net

Rentrée chez moi, je sors mes 12 dictionnaires des expressions pour en savoir plus

Oh oh oh

Est ce le redoux? les fêtes de fin d'année ?
Il règne un souffle très spécial en  ce moment
Rien à voir avec ce que j'ai commander au Père Noel
Oui j'ai fait ma liste, pas grand chose
juste ce que je n’aurai pas
 (un mot et une voix
sans aucun rapport l'un avec l'autre d'ailleurs)

Bref, je ne sais pas ce qu'il y a dans l'air marin
Comme une montée de sève au printemps
Avec un mauvais casting!

fallait que je le dise 1

dans la série fallait que je le dise ...

Quand le monde est chaos

Take me to somewhere else

Make me a kingroom

Open your arms

toucher le sommet

la montagne

escalader

mes monts

mes parois

image du net

prends moi ... la main

Prends-moi la main

Jusqu’à demain

Juste deux mains

Avec entrain

Soit mon souverain

Emprise en main

En prise demain

Loin des pantins

Des puritains

image du net

expression 11 : avoir des papillons dans le ventre

Vous connaissez cette sensation ? quand votre ventre bouillonne, que votre cœur bat plus vite, que vos pensées ne vont que vers une personne, que vous avez tout le temps envie de le/la voir, de ne pas le/la décevoir, que vous avez le sourire aux lèvres toute la journée, que vous choisissez vos habits en fonction de lui/elle,  et puis ça chauffe dans votre abdomen comme si vous vous remplissiez d'amour
Avoir des papillons dans le ventre

image du net

la palme d'Ô

Le jury s’est réunit et a délibéré afin de remettre les trophées. Beaucoup de nommés pour cette récompense. Il a fallu faire un choix qui fera forcément des déçus. avant propos : oui tout est vrai!

Le jury est composé de : mon humour, mon instinct, mon cerveau, mon cœur ; et a réussit à se mettre d’accord. Je vous présente donc les 5 meilleurs concourants à mon avis

Numéro 5

« L’homme marié qui s’ennuie dans son couple : le fantas’mettre»

Il a souvent vu beaucoup de pornos, a lu en cachette 50 nuances de Gray, a des envies à assouvir mais en cachette et sans l’assumer. L’home marié ne le dit pas, il faut le deviner. Assez vite il demande à la soumise si elle fait tout. Qu’est-ce que le tout ? recevoir chez la soumise car il ne peut pas payer l’hôtel, madame verrait le reçu de la carte bleue, et surtout savoir si la soumise avale lors d’une fellation et si elle pratique la sodomie car l’épouse ne fait pas je cite « les sales choses ».

Plongeon

Elle était assise
à l'attendre
impatiente

Il est arrivé derrière elle
il était à son dos
quand il lui a avoué
qu'il avait le vertige

laissons faire le hasard

Un homme m'a abordé il y a 4 semaines, un samedi après-midi
Je remontais une rue à pied, il était à vélo. il est descendu du vélo et s'est mis à marcher à mes cotés. J'ai jeté un coup d’œil et prise dans mes pensées j'ai continué ma route. Je tourne sur une grande place et il me suit.

Entre parenthèses

Elle s’appelle L. elle a 18 ans, 18 ans 1 mois et 3 jours pour être exact. Pour sa majorité elle a reçu 2 valises, non pas neuves, 2 vieilles valises un peu usées. Elle a arrêté l’école il y a 3 mois. Alors pour son anniversaire sa mère lui a demandé de partir : elle coûte trop cher et la famille ne reçoit plus d’allocations familiales. Au début elle a été hébergée par des amis. Là, elle a peur de déranger et elle n’a pas d’argent.

Oui, j’ai besoin de ta force pour m’y réfugier

expression 10 : tirer par les cheveux

parfois (euh souvent ?) je me pose des questions, je cherche des réponses absurdes, inconcevables pour d'autres que moi. Mon cerveau est ainsi fait! je vais chercher la solution la plus improbable, illogique. J'aime mes raisonnements alambiqués et qui n'engagent que moi. Cela ne veut pas dire que je suis une personne compliqué, juste que mon mode de penser n'est pas le votre. Ne pas chercher plus loin, n'aller pas vous tirer par les cheveux pour me comprendre, ce serait dépenser de l'énergie pour rien

Tirer par les cheveux , me diriez vous ? et d'où vient donc cette expression ?

femme fatale

Elle est grande et porte des hauts talons fins, un pantalon en simili cuir qui la moule, un haut noir très ajusté. Elle a de longs cheveux, une coiffure qui ne ressemble à rien comme si elle était sortie du lit. En même temps, je suis sûre qu'elle a pris du temps pour la faire. très maquillée, les lèvres rouges et les ongles assortis.

Imprimer les mots

Enfoncer dans l'impalpable
Toucher les nuages
Graver en hommage

Marquer les maux
Disposer sur le dos
Pénétrer la peau
Sculpter le sceau
Incruster l'intermezzo

Entendre les silences
Et les cris muets
Sourd aux regards

Quand même

Partir qu’en m’aime

Je n’ai plus d’émaux

Diamant brut à tailler

Je préfère le fer

Fort et forgé

Seules les larmes d’eau

Le font rouiller

tout est histoire d'eau

Cheveux en cascade

L’eau se déverse

En ru parcourant

Le lit de tes pas pécheurs

Et s’évade vers l’affluent de nos sens

Cour d’eau sauvage, ravage

Tu as créé un barrage

Pour mieux me détourner

Naïade humide dans le bassin

Ondulant de choc

A ta source chaude

Marécage enseveli

Où s’étend le remous

 Se versant à tes goûts incandescents

expression 9 : être dans de beaux draps

Il m'arrive parfois de me mettre dans une situation complexe, dangereuse ou blessante. Le pire, c'est que je le sens à l'avance et c'est plus fort que moi, je m'y jette tête baissée. Quitte à y perdre des plumes, à ne plus savoir comment s'en dépêtrer ou que faire..
Alors il y a toujours des conseils qui viennent d'ailleurs, j'en ai reçu un joli il y a peu qui n'avait rien à voir avec mes décisions d'ailleurs:

la courgette dans le potager

Imaginez..
Vous, moi, et d'autres, des gens, des proches, des inconnus. tous regroupés là à vous écouter. Vous demandez d'aller chercher chacun une courgette dans le potager. J'ose, rougissante parce que c'est difficile pour moi de parler devant tout le monde, demander le but : mon cerveau est comme ça, j'ai besoin d'explication, ça me rassure (ne pas confondre expliquer et justifier)

Vous ne répondez pas. Peut-être que vous ne savez pas vraiment ce que vous voulez, ce que vous en ferez et pour moi c'est encore plus compliqué. Alors je suis là les bras ballants et plein de questions dans la tête, parfois ça fait mal parce que ça se bouscule.  Et je prends la première courgette que je trouve et je la ramène à vos pieds.

Vous êtes occupé à regarder les gens chercher leur courgette. Vous ne me voyez pas. d'ailleurs souvent je suis transparente (anecdote vraie que mes parents m'ont racontée : un jour ils ont fait demi-tour sur la route parce qu'il croyait m'avoir oubliée chez des amis, j'étais dans la voiture, juste silencieuse et transparente).

oui et aussi

être ton objet de fantasmes
ta montée de désir et tes spasmes
le pétillement de tes yeux gourmands
ton envie jamais épuisée, latent
ton plaisir incessant, renouvelé

oui et aussi ....

partager tes doutes et tes joies
te surprendre parfois
vouloir encore te séduire
à nous deux se construire
à jamais s'émerveiller

oui et aussi ....

balance moi

Berce moi
entre chaud et froid
entre terre et ciel

Pour trouver
L'équilibre
comme un dosage minutieux
délicieux
L'abandon
comme un mélange capiteux
mystérieux

les portes de l'enfer

C’était par une chaude journée de juin. J’avais un rendez-vous professionnel. Mon premier contrat que je signais seule. Mr G m’avait donné rendez-vous directement à son atelier. J’étais ravie d’y aller : un ferronnier d’art, moi qui aime le travail artisanal j’allais visiter son antre …

J’appelle pour connaitre son adresse et je ne comprends pas trop bien le nom de la rue donc je lui demande de m’épeler, ce qu’il fait de bon cœur jusqu’au dernier mot (que j’avais bien compris) : « verges, vous voulez vraiment que je vous l’épelle ? » ça commençait bien !

Mes collègues m’avaient indiqué la route (à l’époque pas de GPS) et surtout recommandé de revenir avec le dernier catalogue des œuvres du monsieur.

expression 8 : donner du grain à moudre

J'aime fréquenter les prostituées. Oui dit comme ça, ça porte à confusion. donc je précise : au détour de mes vies professionnelles et personnelles, à chaque fois que j'ai pu, j'ai discuté avec des prostituées. Parfois de situations coquasses, parfois de sujets graves, parfois de la solitude de leurs clients. Ce fut toujours des échanges enrichissants. Certaines d'entre elles pourraient ne pas être considérées comme des personnes intelligentes ou intellectuelles. mais celles avec qui j'ai parlé ont toujours eu ce que j'appelle l'intelligence du cœur.

Allez viens

Attache-moi à notre avenir

Encorde-moi à nos désirs

Enchaîne-moi à nos soupirs

Allez viens

photo du net

cette main...

Il s’approche, lentement
Et passe doucement
Sa main sur ma joue
Son poignet sur mon cou

jusqu'où?

Apéro avec des amis et des amis d'amis avant un concert.
étrange parfois les discussions qui arrivent et qui font résonance...
Un couple parle de leur rencontre et que lui a tout lâcher et fait 500 km pour la retrouver et vivre ensemble. Evidemment les dialogues partent là dessus. je ne dis rien, j'écoute un peu loin.
une amie se tourne vers moi et me dit:

Ne dis rien

Ne dis rien

Reste là

A mes pieds

Ne bouge pas

Ne t’habille pas

N’implore pas

Ne parle pas

Ne regarde pas

Chienne

Et femme

Je veux juste sentir

Monter en toi

La honte et l’envie

Du doux parfum du péché

L H O

Fermer les volets

Sentir les corps moites

Rester dans la pénombre

Nouer les âmes sombres

Fragrance douce de sueur

L'essence de la fête 

expression 7 : tenir à quelque chose comme à la prunelle de ses yeux

ça commence souvent comme ça, un verre à la terrasse d'un bar : un café, un thé, un verre de vin. on discute de tout t de rien et par dessus le verre ou la tasse parfois les yeux se parlent ou pas. Le regard qu laisse passer ce que les mots ne disent pas, les pupilles qui se dilatent, la prunelle qui s'irise. d'où l'importance de voir, et de tenir à ses yeux...

incontrolable

j'étais là
l'aiguille dans le bras
et il est arrivé
musclé, tatoué, bronzé
alors j'ai lancé
le voilà l'homme de ma vie
"non moi je suis le plombier
qui vient déboucher l'évier"
et je fus prise d'un fou-rire
incontrôlable, inexplicable
l'aiguille s'est enlevé
l'infirmière a ralé
et moi je riais

rien n'est grave
sauf l'humour

une nouvelle

une fois n'est pas coutume, ceci est un récit fictif , une nouvelle construite de fait divers sous la chaleur de l'été ... (toute ressemblance... blablabla)

Il était là dans ce lit d'enfant à tourner en rond. un lit d'enfant,de petite fille avec ces bords en fer forgé et cette moustiquaire qui venu du plafond enveloppait l'ensemble.
Il avait passé une agréable soirée avec cette femme. Il avait bien vu quelques signes pendant le dîner qui lui avait permis de comprendre qu'elle n'était pas du tout indifférente à lui. Cependant il n'avait fait aucun geste.  Ces quelques heures ensemble, c'était juste pour se rencontrer enfin. Leurs situations respectives ne permettaient pas plus. Ils avaient longuement dans ce monde virtuel évoqué leurs vies, leurs envies. Il lui avait dit qu'il aimait être étonné, il ne s'attendait pas à ce genre de surprise. De passage, il était convenu qu'il dorme chez elle, mais il ne s’attendait pas à ce qu'elle le laisse dans la chambre d'enfant. Il devait essayer de s'endormir.

rien ne dure

auteur : Benjamin Biolay

Non pas sur la bouche

même si c'est louche

puisque ma langue

a le goût de ta vertu

de ton honneur perdu

Non pas sur les lèvres

m^me si j'en rêve

même si je tremble

et bien que mon cœur soit nu

mon âme est revêtu

De pudeur et d'impudence

sans te faire offense

mieux n'vaut pas tenter sa chance

Rien ne dure

au dessus de la ceinture

Non pas sur la bouche 

même sous la douche

même si c'est dur

je te mordrais c'est promis

tous les coups sont permis

Non pas sur les lèvres

même pas en rêve

à cent pour sûre

ou tu mangeras ton pain gris

mon cœur est endurci

Ne tire pas sur l'ambulance

garde la potence

plus rien n'a d'importance

Rien ne dure

au dessus de la ceinture

Non pas sur la bouche

je sais je touche 

le fond du lac

le temps des cerises est mort

le diable est dans le corps

Non pas sur les lèvres

non c'est pas mièvre

c'est pas le trac

mais je préfère me donner crue

sans revers ni refus

Rendons nous à l'évidence

tout est cuit d'avance

mieux n'vaux pas tenter sa chance

Rien ne dure

au dessus de la ceinture

Non pas sur la bouche

je sais c'est louche

puisque ma peau

a l'odeur de ton odeur

au dehors il fait chaud

Non pas sur les lèvres

jamais de trève

et pas d'assaut

le bonheur est dans la pente

entre le sol et le ventre

Entre l'oubli et l'oubli

bel oiseau du paradis

joue plutôt jeux interdits

Rien ne dure

au dessus de la ceinture

une minute, juste une minute de plus

C Pelle

Ta montre indique une réalité obsolète,
Un vide intemporel
Des moments décalés
Pour se régaler

quand

Quand ma main

Empreinte

Vos doigts

Quand ma peau

Imprime

Vos mots

expression 6 : avoir de la conversation

Nous avons fait notre marche régulière, tout en parlant, discutant, argumentant. C'est un ami, un vrai, avec qui j'ai l'habitude d'échanger au minimum une fois par mois.
Il me propose d'aller boire un verre devant le coucher de soleil sur l'océan. Nous nous asseyons, passons la commande et je continue sur ma lancée. Et puis je m’arrête
"tu peux me regarder dans les yeux quand je te parle
- c'est difficile là, mais continue, je t'écoute
- et de quelle couleur sont mes yeux
- euh ... clairs."

à la bridget jones

merci aux 2 Miss pour l'idée et les cas pratiques qui m'ont donné de quoi écrire... j'ai de quoi en faire un livre !

Nombre de textos reçus avant 9h30 : 3! pour information, ne pas m’envoyer de texto le week-end avant 9h30 sauf si tu es de sexe masculin et que tes intentions sont au-dessous de la ceinture! Nombre de fois où j’ai vérifié si j’avais reçu des sextos : 25 (trop). Nombre de sextos reçus : 0 (ça ne peut pas être pire). Temps à faire mon jogging : 43 minutes (petite forme). Temps passé à regarder l’océan et l’horizon après le jogging : 10 minutes (donc en tout presque 1 heure, pas mal !). Nombre de fois où j’ai eu envie de sauter dans les flaques d’eau : 3 (encore du travail avant d’acquérir plus de sagesse). Nombre d’homme qui m’a dit que j’étais très charmante : 1 (je lui ai juste donné l’heure et 1) j’avais rendez-vous avec un ami donc pressée et 2) il avait la petite trentaine ... je ne vais pas prendre un toy boy). Nombre d’homme qui m’a dit que c’est sympa de se balader avec une intello : 1 (c’est juste un ami et il blaguait !).

les perles lacrymales

larmes d'exaltation

Il existe 3 sortes de larmes :

- les larmes basales qui ont pour fonction de conserver la lubrification de la cornée. elles servent à nettoyer l’œil et le protéger notamment contre la saleté

- les larmes de réflexe, produites quand l’œil est irrité par une mauvaise odeur, un gaz par exemple. Dans ce cas, la production de larmes augmente pour permettre de rincer les yeux. A noter que dans le cas de couper un oignon (ou une échalote), plus il y a de larmes, plus il y a d'acide sulfurique ... donc plus on pleure. Les larmes de réflexe produisent des anticorps qui permettent de se protéger des bactéries et des germes

- les larmes d'émotion : de grande joie, de tristesse, d'angoisse, d'amour, de colère, ... Elles sont là pour soulager les tensions. font partie de la communication non verbale.

De quoi sont composées les larmes d'émotions ?

ce petit moment là

Peu importe qui vous étiez la veille
Un dominant, peu de sourire
Des chaines, de la cire, une cravache
Des murs en pierre, un château, une grotte
Peu importe vos mots et les maux


C'est là
Vers 5h30 ou 6h du matin
Quand le soleil se réveille
Que l'aube va arriver
Que le monde se lève
Que les oiseaux recommencent à chanter

dis moi ce que tu lis...

Ce matin chez le buraliste
un homme devant moi, je le vois de dos
chaussures bateau marrons foncés, cirés
short long marron clair ou beige
blazer bleu foncé
Des cheveux gris blanc ni long, ni courts
et pas vraiment coiffés
Et cette main qu'il passe et s'ébouriffe
plus si possible

pensée du jour

Ce matin, chez ma kiné j'ai vomi. elle m'a expliqué que ça arrivait, chacun réagit différemment à la douleur. puis elle ajoute : "les hommes, eux, transpirent beaucoup et serrent les dents"

Tout en rentrant chez moi (oui à pied) , je réfléchis à ces dissemblances entre sexes opposés. un ami m'envoie un texto pour me demander si j'ai besoin d'aide. alors je lui propose de venir me peigner les cheveux (et j'ai demandé à une copine de tondre la pelouse, oui) . bon comme il a les siens très courts ça le fait marrer. et un nouveau texto "ok chère déesse, je viens te faire des tresses"

bon pour le reste des textos, j'y reviendrai. si je vous fais le cheminement de mon cerveau et en même temps ce que j'écris et fait vous allez vous y perdre.

expression 5 : tailler une pipe

Depuis quelques temps je prends des cours de perfectionnement en anglais. disons que j'essaie d'améliorer la pratiques des langues étrangères. Evidemment discuter de ce sujet avec un homme ... et l conversation dévie, et amène au questionnement sur mes compétences en langue ...
et là je me pose à moi-même la question : suis je bonne en langue ?

Forcément, pour réfléchir à la question, je prends un café et une cigarette et en regardant la fumée s'élever ... d'une idée à une autre ... mais d'où vient cette expression : tailler une pipe !

se trouver

La vue

Se découvrir

un conseil ?

même si ...
m'aimes si ...
surtout...
sur tout

X

rayons X

24^ème lettre de l’alphabet et 19^ème consonne, cette petite lettre m’étonne et me fascine …

X, comme les films pornos où les corps impudiques se mélangent, dessus, dessous dedans ; des milliers de positions invraisemblables ; sexes exhibés ; pour tous les goûts du soft au hard ; sourires faussement gourmand, plaisirs simulés ; de la viande (généralement belle plastique) étalée, des murmures et cris contrefaits ; de la sueur et du foutre pour faire vrai.

En corps

J'en veux encore

Encore et en corps
Des bouches qui se lèchent, des mains qui se cherchent

Encore et en corps
La peau vibrante et se sentir vivante

Encore et en corps
Des flux et reflux, l'abandon absolu

lieu de fantasmes

Bien sûr j'aime à la nuit tombée être embrassée,caressée et jupe retroussée sous les proches, être plaquée contre les pierres d'une ruelle, ...
Mais il y a un lieu par chez moi qui me fascine un peu plus

La première fois que j'y suis allée, avec une amie, elle m'a fait faire quelque chose de spécial (et pas du tout physique),  un truc qui vient des tripes et qui remue....
Mai ce n'est pas le sujet

Pour arriver à cet endroit, il faut aimer marcher et .. dans la boue, mes chaussures s'en souviennent. ça vaut pourtant le détour

laisser du temps autant

6 semaines, j’ai réussi à tenir 6 semaines et ce soir c’est fini.

Envie d’être avec un homme, un vrai, un mensch… qui ne sait pas conjuguer le verbe paraître, qui est dans l’être et sait ce qu’est le don sans exiger de retour, qui applique l’estime de soi sans égocentrisme, qui aime les mystères et avoue ses secrets. Un qui me fait vibrer sous ls cordes de mes émotions acérées

Aller à Etretat et avancer jusqu’au bord des falaises. Sentir son bras qui me tient la taille.  Réussir pas à pas à m’approcher.  Entendre son souffle calme dans mes oreilles. Avoir les jambes qui flageolent, les tripes qui me remuent. Regarder le vide en bas, ce vide qui me donne le vertige et m’attire, me happe. Toucher son corps fort dans mon dos. Et pour une fois ne pas avoir de faire le grand bond en avant, être en confiance et admirer le paysage

6 semaines pas d’affilé. Mon corps n’aurait pas tenu, quelques jours par semaines, horaires aménagés.

expression 4 : élargir les prisonniers

Le printemps est là
Même si les températures restent fraîches
les femmes ont ressorti robes, jupes;
 jambes nues
et décolletés fleurissent.

Les regards des hommes s'y attardent
entraînant sourire et yeux rêveurs.
Cela me rappelle une expression :
élargir les prisonniers

docteur (mâle) maison

image perso ... je blague!

Il me demande de me déshabiller, entièrement rajoute-t-il. Je suis là nue, debout, devant ces murs blancs et froid, la chair de poule ou la peur … il me dit de m’asseoir sur son siège spécial. Sans un mot il me tâte, me palpe, pénètre mes chairs, me fouille. Je cherche où accrocher mon regard, où voyager mes pensées et je vois le cadre. Je déchiffre le diplôme anglais et je pense ….

Au docteur House, que voulez-vous, j’aime les grands hommes …

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Les 4 éléments

Le soleil se coucha sur la mer

Par un soir chaud d’été

Ses rayons ont recouvert

L’océan qui grondait

La lave sortant du cratère

Les cheveux d’or l’étouffaient

Brûlant les vagues légères

La température est montée

rencontre éphémère

avril 2017

J’avais dit oui, un peu par politesse, un peu car j’avais bu (l’alcool et moi… ça me fait faire plein de bêtises …). Nous nous étions rencontrés chez des amis, il parlait haut et fort et avait un avis sur tout. Alors je lui ai lancé quelques piques, il a pris ça pour de l’intérêt. Il a réussi à avoir mes coordonnées et m’a proposé de se revoir. J’ai demandé pourquoi : pour savoir si nous avons des affinités répond-il.

et après

Et après la mort

Après le cataclysme

Et la disparition

Des petits riens, menus,

Frêles, immatérielles

Et enfouir dans le cœur,

Les sens restent encore

Et longtemps,

Comme des âmes immortelles,

 A se souvenir, attendre,

Souhaitant, suant

Derrière les ruines,

Sans faiblir,

Sous l’air irrespirable,

Reste la construction du souvenir

réveiller son corps

image du net

Avril 2016, envoyée dans une ville de province que je découvre pour la 1^ère fois. Mes stagiaires ont été intéressants et je sors de ma journée épuisée et contente. J’ai lu que le centre-ville datait du moyen-âge et le temps est doux, j’ai envie de me promener. Je parcours ces ruelles qui montent et qui me racontent leur histoire. Une petite brise, des odeurs de cuisine, des rires d’enfants Je marche sur les pavés en me demandant combien d’êtres les ont foulés avant moi. Je touche les pierres douces et froides, les murs qui murmurent les bons et mauvais moments qu’ils ont vécu. Il commence à faire sombre quand mes pas m’amènent sur une jolie place avec quelques troquets, les lampadaires sont allumés et dessinent des ombres chinoises. Des tables en fer, des sièges avec coussin, quelques géraniums aux fenêtres du 1^er étage, ces maisons de roc et ces petits trottoirs sur lesquels on ne peut marcher, ces petites margelles devant les portes en bois.  Des vieux heurtoirs en fer rouillé, à moins que ce soit du laiton. Je ne peux m’empêcher de les toucher.

Oui

J’ouvre le livre et je tourne les pages. Première partie, 1^er paragraphe, les 2 premières phrases du roman :

-         -  Je répondrai oui.

-        -   Alors je vais essayer de ne pas me tromper de question."

 J’ai refermé le livre, je ne connais ni l’histoire ni les protagonistes. Là à cet instant je ne veux pas savoir.  Je me suis fait un thé à la bergamote, mis la flûte enchantée de Mozart.

Et là sur mon canapé je réfléchis à ces quelques mots.

dent tes rêves

il m'a dit :

"si tu cries, je mords"

et j'ai crié

monologue

J’ai organisé la soirée entre filles, cette fois-ci théâtre.

Après un apéro, nous y voilà.

Et là j’en ai pris plein les sens :

expression 3 : tomber amoureux/se

C’est le printemps, le soleil est là, ; les oiseaux gazouillent, les fleurs commencent à sortir de terre. J’ai aussi quelques petites semaines de répit… envie d’échanger mes bas contre le vent pour caresser mes jambes, envie de … oups je m’égare

Donc c’est la bonne période pour aller se balader au bord de mer, prendre un café en terrasse, boire un verre de vin dans un bar, et retourner dans mes petits restaurants préférés, … mais je m’égare encore

Et justement en parlant de café, je suis allée hier me promener et admirer les bateaux. Je m’installe à une terrasse ensoleillée et commande un café. J’écoute les gens parler (j’adore ça, parfois je leur invente même des vies !). J’entends un homme dire à un autre « et là vlan, je suis tombé amoureux ». Je me suis retournée et j’ai vu un jeune au sourire radieux. Mais ce qui m’a surpris c’est le « vlan » qui correspond pour moi à une porte qui claque : est ce à dire que l’amour est non seulement aveugle mais aussi qu’il enferme …arrêtez moi je m’égare vers le terrain de Carrie Bradshaw

demandez moi

Je ne demande rien, je t’attends

Je ne dis rien, je sais mieux écouter

Je ne séduis pas, je ne suis pas de celles-là

Je ne me bats pas, je préfère l’évidence

Je ne me raconte pas, j’aime la découverte

Je ne demande rien, car

dimanche soir

j'adore ce type,  il m'étonnera toujours. tout me fascine : ses mots, sa voix, ses textes, sa prestance, son histoire ... et à cause d'un pari sur lui, j'ai même du aller faire un slam sur scène (alcoolisée évidemment)
j'avais déjà craqué pour "comme une évidence" et ce nouvel album est aussi remarquable alors je vous le partage... et la semaine prochaine je vais acheté Plan B ! parce que je n'ai pas encore de plan A...

en faim

S m’avait dit de venir nue …sous ma robe. Pas de bijoux non plus, rien. Juste les ongles vernis.

J’arrivais impatiente et j’appréhendai aussi, qu’avait-il encore inventé ?

Il avait acheté une nouvelle table basse, grande et il me montra quelle pouvait se lever et se baisser. Il m’embrassa, se colla contre moi, fit glisser ses mains sur mon corps en enlevant ma robe.

Sur le canapé, un bandeau. Il me demanda de m’allonger sur la table. Pui il me banda les yeux et mis une musique douce. Il partit. J’attendais, mes sens en éveil. Je l’entendis revenir. Je ne sais ce qu’il portait : de la vaisselle ?

Il me dit : « le jeu est simple, je te fais goûter de la nourriture. Si tu trouves, tu auras e droit à toutes sortes de caresses. Si tu ne trouves pas je fais ce que je veux ». en même temps, après avoir écarté mes jambes, il noua des foulards à mes chevilles reliées au pied de la table J’acceptai.

D’abord il caressa ma bouche de son doigt, puis frôla mes lèvres d’un aliment qu’il me fit manger. « Cornichon », je trouvai ça presque trop facile.  Ses mains parcoururent mon menton, mon cou et le début de mes seins. Je frissonnai.

bas les masques

Et tout me touche, me transperce
me bouleverse et me blesse
Même une parole peut résonner
un flash m'aveugler
une bourrasque me caresser

vroum vroum

une soirée, 2 grands verres d'alcool, ... trompeuse liqueur
et il apparait devant moi, grand, profil charmeur
sourire professionnel, mi coquin, mi séducteur

il me demande ce que je fais aujourd'hui
"pilote d'essai" je lui dis
évidemment il sourit

expression 2 : à bouche que veux tu

cette expression vient du 17ème siècle

cette locution portait au départ sur la profusion de nourriture

(n'est-ce pas ce qu'on met principalement dans la bouche ?)

les riches pouvaient mettre à la bouche tous les mets les plus chers qu'ils désiraient

on trouve cette expression principalement sous deux formes :

"être à bouche que veux-tu" signifie "avoir tout ce qu'on désire"

ou bien "avoir abondamment de tout"

et traiter quelqu'un à bouche que veux-tu pour lui servir de bons petits plats, 

une nourriture abondante ou "le régaler"

dans le domaine érotique,

on trouve aussi "embrasser à bouche que veux-tu"

je vous laisse y penser et vous en remplir la bouche

à mes flancs

À mes flancs sans savoir
J’ai des hameçons qui choppent
Des morceaux, du passé
Et je traine mes lignes
Mes harpons mes crochets
Et je traine, mes regrets

À mes flancs s’accumulent encore bien frétillants
Les choix que je n’ai pas fait
Les photos les cahiers
Les amours les enfants
Les vies que j’ai rêvé

bat Ô

J’ai souvent été menée en bateau, gravissant le haut mat, naïve, je me voyais déjà la tête dans les nuages … j’ai parfois confondu les porcs mais arrimée à bon port

Pourtant j’ai toujours des envies de voyages

S’embarquer sur une caravelle. Encordée pour ne pas tanguer, chercher l’équilibre.  Oublier les mots amers et le mal de mer, confiante dans le capitaine de navire. Se laisser tirer par les boutes. Lever l’ancre et glisser les chaines sans me retenir.

Vérifier l’avant arrière et les nœuds de chaise, l’arc boutant de vent de travers perpendiculaire au mat du navigateur. L’aviron de bois me fait avancer.

l'Hermione

Et se laisser guider par les divinités marines :

l'un dit

Et vient le lundi

Corset délacé

Bas retroussés

Cheveux décoiffés

Lèvres gonflées

Seins abusés

Fesses chauffées

Corps épuisé

Cœur rassuré

Ame apaisée

Pour bousculer l’ennui

S’accorder cette trêve

Te rejoindre dans mes nuits

Libérée, comme en rêve

Te susurrer merci

Quand le lundi se lève

Gitane, sombremoi2014

photo personnelle

expression 1 : Prendre son pied

Paris entre deux gares, entre deux trains, ...
 J’ai fait les soldes : je me suis acheté des bottines à talons aiguilles. Le vendeur me les a fait essayer, il enfonce mes pieds dans les chaussures en appui sur ses cuisses (il est parterre et je suis assise) et me dit d’appuyer fort. Mais moi enfoncer 12 centimètres de talons aiguilles dans les cuisses d’un homme je ne sais pas faire … « elles sont faites pour vous » ok argument de vendeur mais c’est vrai.

Et je sors avec mon achat … je réfléchis et me demande mais d’où vient l’expression « prendre son pied »

Réparer les coeurs

Ma tête sur ta poitrine

J'ai senti

Les battements de ton cœur

Le souffle court

Et les cris silencieux

De ta plaie ouverte

à la tienne

Un ami m’a envoyé une citation et il a juste écrit « à la tienne ». Tout est dit, tout est écrit.

L’ivresse d’un baiser, la douceur des lèvres, la langue qui me cherche, le mélange des salives.

C’est surement pour cela que j’aime les hommes grands. Cette façon très personnelle d’un homme de me faire attendre ce baiser que je quémande.

savoir faire

un hôtel loin de chez moi ...
je refais surface. j'ai aimé sa force et sa tendresse, le mélange des deux. j'en aurai voulu plus... mon corps n'aurait pu le supporter, je sais que cette nuit et demain je vais souffrir ... tant pis!

mes cheveux se sont semés sur les draps, j'en perds de plus en pus, heureusement ma chevelure de plus en plus grise, de moins en moins blonde est épaisse...

il se penche vers moi, sa main me caresse du front au menton et me dit "tu es belle". oups la phrase à ne pas dire je ferme mes yeux qui se remplissent de larmes il me serre dans ses bras, fort pour que je me laisse aller

l'affamée

Je suis la douceur et le danger, la sagesse et les excès

Celle qui vous déboutonne ou vous emprisonne.

Je suis la luxure et l’innocence, l’orage et la tempérance

Le printemps qui nait et la neige blanche de sang tachée

Je suis la maitresse lascive, impatiente, étonnée

Je suis les yeux qui vous dévorent, la bouche qui vous boit,

Celle qu’on élève en laisse, de corde ou de soie

Je suis celle qui murmure et qui crie, la louve qui protège ses petits, la chienne qui se jette dans vos lits.

mes vœux

Danser sous la pluie

Buvez à n'en plus tenir debout

Achetez des fleurs pour vous les offrir

Crier à une expo que l'art c'est nul

Sonnez aux portes et fuyez