Réveillonnes moi

 J'ai en vice 

14h52

 Balade en bord de mer

Mon Alice

 

Alice, mon Alice tu croques dans ce gâteau comme si tu croquais la vie et te voilà grande si grande tu penses dominer le monde tu pars en croisade contre toutes les injustices sauver les humains en haut des barricades tu hurles plus fort que les autres tu t’épuises à courir après le temps avec ton lapin blanc chaque minute gagnée est une vie sauvée crois tu

L'insouciance

 Aux objecteurs d'inconscience

Aux voleurs d'espérance 

Le secrétaire

 

Un bureau où nos doigts s’évidencent dans les phrases empruntées aux tiroirs de nos âmes

Une cachette à secrets qui demandent à être écoutés dans la nuit invisible en murmures indélébiles

Une commode bancale de doute, jaunie par les éclats de vie, rompue par les lames contreplaquées

Lui

 

Peu m'importe ce que vous pensez  

Il est mon compagnon

 Celui qui m'accompagne

autoportrait

 M'autoportrait dans mes ombres célestes

 

A mes amis poètes

 

Dès l’aube je suis partie, gravissant le petit chemin forestier, souriant au vent léger qui m’emporte. Le clair de lune jouait encore à la lueur des étoiles. Le soleil étirait mollement de timides rayons aurifères.

Tu marchais à mes côtés, nos pas écorchés de ce que nous sommes laissant des empreintes légères sur la terre poudrée. La brume se dissipait, caressant le lac et posant sur nos visages des gouttes glissantes, en cadences venant de l’univers. Chaque jour apportant sa perle de rosée

Dans le ciel bleu pale, un albatros déploie ses ailes gracieuses, et son ombre dessine un duvet au dormeur ensommeillé dans l’herbe sauvage. Je te montre du doigt le champ jaune de tournesols souriants, un muret plein de fentes d’où poussent les liserons.

Tel un bateau ivre, nous tanguons sur un pont admirant l’onde lasse du temps volage, émerveillés des clapotis créant des cercles gazouilleurs.

Nous arrivons devant la grange, la porte s’ouvre et nous sommes aspirer par la chaleur ambiante. Une odeur de feu de cheminée, de pommes de pain nous embaument. La pièce est chargée d’étagères croulant de vaisselle ébréchée, de brocs et marmites émaillées. Au coin un chat séraphique dans un panier en osier tressé.

Ils sont là, demeurant dans la beauté des choses, autour d’une vieille table en bois parfois cajolée, souvent lessivée par des mains usées. Une cafetière fume, quelques verres d’absinthe, un pot de lait et du miel. Dans des tasses à thé en porcelaine se reposent des cuillères.

Dans l’atmosphère volent des textes à poser, des mots à inventer, des partages à venir, des pleurs-joies dans nos cœurs, le parfum du langage des vers.

Je m’installe au pupitre, fébrile et tremblante. Je prends la plume, a trempe dans l’encrier. Tendue devant la page beige, j’hésite, mes doigts tressaillent sur la feuille.

« Et si ». Tout le beau monde lève la tête attendant la suite. Alors je leur dis « et si la poésie pouvait nous sauver». Les sourires se forment, des sourires moqueurs et amicaux, chaleureux , des sourires qui comprennent et pardonner ma folle naïveté, ma douce espérance.

Tu viens vers moi et me fais me lever. Main dans la main, tachées d’encre, la plume blanche au creux de nos paumes, tu m’amènes sur le palier, ils nous suivent silencieux pour regarder

Regarder ce décor, cette réalité aliénée et égarée à nos pieds

Un tableau d’une beauté presque insoutenable, d’une perfection indescriptible :

La douceur de l’instant

La fragilité du vivant

Dans le cœur de l’humanité

 

D’après une photo de Mailis, texte de Gitane, Invités : Baudelaire, Hugo, Verlaine, Apollinaire, Rimbaud, Aragon, Prévert, Chedid, Kaur

Bleu

 

Le regard, le reflet de l’âme ?

Chaînes

 

Chaines

 

Dodu

 

J'ai le cul fait pour être fessé

Démon

 J'ai les crocs

Fonction pudique

 J'ai toujours rêvé de travailler dans la Fonction Pudique

Face à Face

 

Non ni en levrette ni en cuillère, prends moi en face à face

Fantasmes

 Aux herbes folles à lier

Urbex

 Dans ce paysage de désolation sublimé par les graffitis

Puisque

 Puisque tout est dur en dessous de ta ceinture

Aux larmes Bohémienne

 

Je refuse de suivre ceux

Qui foulent les ruelles pavées de bonnes intentions

Sous leurs paupières se diluent leurs psaumes amers

Et les rumeurs gangrénées

Rentrée

 Rentrée, vite rentrez toutes et tous

Que je puisse partir en vacances

Pudeur

 elle est où ta pudeur ?

Queue du bonheur

 

A la demande non générale et après la vulve je m’attaque à la verge (enfin façon de parler ^^)
Même si j’ai vu, touché et autres plus de verge que de vulve, je vais rester factuelle sur le sujet (donc non je ne citerai pas de nom (et ne ferai aucune comparaison... d’ailleurs je n’en ai jamais fait, j’ai horreur de ça)

 

Elles

 Je les  cache, je ne les montre pas

les dragueurs de plage de cet été

 

Alors l’année dernière j’ai eu droit un nombre incalculable de fois à « Elle est bonne la mer ? » au point de croire que c’était la question d’actualité du moment, or rien au journal de 20h. Puis je me suis dit que ces hommes avaient peut-être un problème œdipien (la mère pour ceux qui ne suivent pas, mais je ne vais pas tout vous expliquer quand même !) avant d’enchainer par « vous venez souvent sur cette plage ? » La réponse pour avoir la paix était de répondre en russe (sachant que je ne parle pas le russe), ce n’est pas très vendeur depuis 1 an... pourtant le nombre d’hommes qui sont partis acheter leur épouse là-bas, comme quoi la Terre tourne vraiment.

Cette année l’approche est différente. Je tiens toutefois à préciser que je n’ai jamais été Miss Monde (je ne me suis pas présentée pour le titre non plus), que j’ai une silhouette plantureuse, quelques cicatrices, un visage ordinaire et des yeux inexpressifs et je ne suis pas de la première jeunesse (et pas périmée qu’on se le dise) . Je pense que l’attrait réside dans mes piercings Il doit surement exister un dicton :

« Piercing aux seins catin, piercings à la chatte, c’est dans la boite »

Un pote a une vision totalement masculine des choses : c’est plus facile quand tu es célibataire en vacances d’aborder une femme de plus de cinquante ans qu’une jeunette de 20 hyper sollicitée. Je ne sais s’il a raison ... ou si c’est parce que nous nous étions donné rendez-vous pour un papotage perrier et qu’un homme (charmant) m’a proposé si je n’attendais personne de m’offrir un verre et là mon pote arrive, ... adieu bel inconnu, cela dit tu as gonflé à bloc mon ego.

Donc la phrase cette année (ça doit être comme la chanson de l’été, je ne suis pas trop les modes moi) est « Elle est comment l’eau ? » je cherche encore la réponse idéale : façon humour « elle est mouillée », façon scientifique « alors la formule chimique est H2O... » façon cuvée 2022 « bonne » . Pour l’instant je me contente de dire « c’est une question de goût » façon sommelier d’un restaurant 4 étoiles (et ce n’est pas facile de tenir le rang^^)

 

Bref pas un qui ne me propose quelques heures de m’accompagner chez moi pour quelques heures de bricolage (oui j’ai quelques travaux à faire, je parle de travaux de maison, pour le reste je suis passée au contrôle technique tout va bien) et qui fasse au moins 1m75 (rien à voir avec le bricolage c’est parce que j’aime bien^^)

Et surtout aucun pervers qui m’aborde avec une phrase qui me fasse rire (oui j’aime bien aussi rire et les pervers) . Non hormis la phrase de l’été, j’ai droit à des hommes qui s’installent non loin de moi en se tripotant de temps en temps leur escargot (l’eau est fraiche) avec un regard baveux sur ma vulve (ça c’est pour ceux qui suivent mes écrits^^) . Bref les pervers ont-ils déserté les plages naturistes et ne restent plus que des voyeurs baveurs.

D’ailleurs un jour j’ai mis une photo où j’avais les bras levés, j’ai reçu un message édifiant « je vais te bouffer les aisselles » oui vous avez bien lu, pas les poils des aisselles (je n’en ai pas) mais mes aisselles, allons bon mes bras m’en tombent je ne trouve rien à répondre. Soit, soit !  Pourquoi pas des fétiche bouffeur d’aisselles, ça pour moi ce n’est pas un pervers c’est un être qui vit dans une autre dimension, dimension que je me refuse d’explorer ça me fait trop flipper de vivre sans aisselles.

J’ai aussi reçu un jour un message d’un monsieur de 74 ans me proposant de l’accompagner tout frais payés au Cap d’Agde contre quelques douceurs ... j’ai décliné, je ne suis pas vénale (ni vénérienne, détail qui a son importance selon qui me lit) tout en me demandant pourquoi moi !

Et puisque le sujet est les dragueurs de cet été , dernier en date (tout frais de ce jour )

« Pourquoi vous partez alors que j’arrive ? » je dois vous avouer que j’ai revu Taxi Driver donc forcément la phrase qui m’est venue « c’est à moi que tu parles ? » oui je l’ai dit en français d’une part à cause de mon accent d’autre part en paréo sur la plage je ne fais pas crédible en De Niro (bon et vous l’auriez compris j’ai beaucoup moins de poils)

Je vous rassure (quoi vous n’étiez pas inquiets ?) je continuerai à aller sur ma belle plage, et m’enfoncer dans les vagues océaniques malgré tout. Et je me dis vivement septembre et mes vacances que j’aille me balader sur d’autres plages, d’autres rives (et plus si invitation) et savoir qu’elle est la phrase de la rentrée

 

 

Ps : toutes les anecdotes, qui ne sont pas forcément dans l'ordre,  sont vraies

Du bout des lèvres

 avant propos : avant d'entrer dans le vif du sujet, un peu de vocabulaire

- Vulve : c'est la partie externe du sexe de la femme (la partie interne étant le vagin)

- Petites lèvres : plis à l'intérieur de la vulve

- Grandes lèvres : plis à l'extérieur de la vulve

introduction : suite à une discussion il y a quelques mois et une autre récente, je m'aperçois que certaines femmes sont complexées par leur vulve et notamment leurs lèvres qui ne correspondent pas "au schéma des diktats des jolies photos issues du net". 

Alors pour information, il existe 2 sortes de vulve et dans ces 2 sortes, plusieurs catégories. Quelle que soit votre vulve, elle est surtout unique car la vôtre !

Nous avons donc :

L'Abricot et le Papillon

L'Abricot, c'est celui qui est le plus répandu dans les photos et qui ne correspond qu'à 20 à 30% des vulves : les grandes lèvres sont plus grandes que les petites lèvres

Dans l'Abricot (enfin pas dedans dans sa catégorie!), vous trouverez 

- Le fer à cheval : les lèvres forment des arcs, les petits lèvres se voient en haut (clitoris) et sont recouvertes ensuite par les grandes lèvres

- La pêche ou la Barbie : les grandes lèvres recouvrent entièrement les petites lèvres , seule la fente est visible (j'ai appris qu'il existait une opération de chirurgie esthétique courante pour arriver à avoir ce genre de vulve)

- Le bourgeon : le clitoris ressort et les lèvres sont en fente

Le Papillon pour ses ailes donc, mesdames non une vulve ne vole pas , est le plus courant 70 à 80 % des vulves !

- Le classique : les petites lèvres et le clitoris sont visibles

- Le rideau : les petites lèvres sont plus grandes et dépassent des grandes lèvres, le clitoris est caché

plus de 20 % des femmes n'ont jamais regardé dans un miroir, une glace leur vulve, 10 % la trouvent disgracieuse. Or il n'y a pas de taille normale, de forme normale, de vulve standard et pas non plus de couleur normale : il existe 50 nuances de couleur différentes du gris au rose en passant par le violet et le rouge, quelle que soit la couleur de votre peau ou votre âge.

Enfin sachez que comme le visage, une vulve est asymétrique  (comme les testicules des messieurs d'ailleurs et ça ... L'avez-vous remarqué ? )

Monter

 Chéri

Tu montes ?

Accroches toi à mes hanches

Emmènes Nous

Dévaler jusqu'au ciel

Au sommet de l'indécence

Allume mon sourire d'encre amovible

De ton pic

A ta peau crocodile

Glisser ma bohème diluvienne

D'un bruissement de plumes 

Au silence gémissant

Frôler les étoiles filantes 

Modèle

 

Être modèle

Surprise Matinale

 Découvrir de bon matin un joujou pour animal à 4 pattes dans mon jardin

Feu d'artifesse

 Pas d'artifice 

Sur mes fesses

Oser .. ou pas ...

 Pour le temps qu'il reste

Promenons nous ...

 Entre forêts et dunes,

Pensées obsédantes

 Dans cette moiteur, profiter d'un peu de vent frais

Je glisse dans une robe et je pars

Je marche tranquille

Je sens mes cuisses se frotter l'une à l'autre

Je sens mes lèvres se frotter l'une à l'autre

Je sens le désir monter et me mouiller

Non, non, non

Ne pas me mettre en mode chienne avant mon rdv chez l'esthéticienne

Et pourtant la pulsion de l'envie là maintenant

Penser à autre chose

Penser aux impôts 

Non, non, non

Penser aux impôts me fait penser à mon cul tendu coincé sur son plan de travail

Et me donne l'envie de susurrer "Baise-moi"

Penser à autre chose, aux actualités

Bah oui ce n'est pas gai 

Et ça calme l'ardeur de mon corps

Quelques temps

Et de retour chez moi, épilée parfaitement

Je fonce vers mon tiroir magique

Chercher mon vibrant amant 

Tout en laissant mes pensées obsédantes 

M'emmener à la jouissance 

GINGEMBRE CONFIS

 Confie moi tes pensées les plus perverses

Confie moi tes bestiales envies

Confie moi tes obscènes desseins

Confie moi tes sauvages pulsions 

Rends moi confuse

A en geindre

D'entre jambes

Et m'amener

Le sourire aux lèvres 

Un Matin Brumeux

 

Je l’ai croisé

Par un matin brumeux

D’un gris cotonneux

Elle était tombée d’un escalier

La faute au bois et à ses nœuds

C’est traitre le hêtre

 

La liste des choses à ne rien faire

 

Prendre le temps par la main

Glisser dans une robe moulante

Plonger

 De son regard noir

Soutenir le désir

Plonger

En vagues charnelles

Sensuelle...

A l'envers

 

Je me réveille emmitouflée dans 3 couches de couvertures, repliée sur moi-même. Ou suis-je ? dans quel espace, dans quel temps ? je ressens sa présence qui transpire dans l’air tout autour de moi pourtant la chambre est vide. Ma main est bloquée entre mes cuisses. Je suis bien éveillée et j’essaie de retenir encore ce moment ,vécu ou rêvé, je veux le garder encore dans le creux de mes reins et je le vois s’envoler l’instant  

Pleine Lune de fleurs

 Au nom de la Rose

A mes seins grappe lilas

un brin de bonheur

 que les effluves de ce mug gai vous apportent plein de moments de bonheur

à poil

 Le poil c'est Mâle ! (proverbe gitanesque) 

Le saviez vous ?

Louis XIV était chauve

Une étude IFOP de 2021 informe que les femmes s'épilent moins qu'il y a 10 ans 

Les pubis des sorcières étaient rasés car le diable pouvait s'y cacher 

l'épilation a commencé au Vème siècle avant JC

Plus on se découvre, plus on s'épile : les femmes au XXème siècle ont commencé à épiler quand les jupes sont devenues plus courtes 

Au XVIIIème siècle, la barbe était associée à l'esprit viril et guerrier 

Jusqu'au XVIIIème siècle en occident, une dame bien née ne montrait pas ses cheveux dénouées en public, c'était seulement dans l'intimité

pas de quoi se hérisser les cheveux, à poil ou au poil question de gout et d'envie 

Mal au cœur

 Quand les vagues reviennent

Les émotions submergent

Le grand vide qui fait mal 

Joyeuses Pâques

 Collection spéciale Pâques de Gitane Mc Kulott

7. L'éveil des sens

Mes 7 péchés capiteux

7.l'éveil des sens 

Je déclare ouverte

 La saison du Printemps

6. L'ivresse

 mes 7 péchés capiteux

C'est quand qu'on tond la pelouse ?

 

Première tonte de l’année. Je te regarde faire ces allées et venues cachée derrière un livre que je ne lis pas. Tes muscles saillent sous ton maillot, j’écarte un peu les jambes et ouvre mon chemisier sur mes seins dressés. J’observe tes lignes droites dans l’herbe, ton corps en mouvement

5. Le Liquide

 mes 7 péchés capiteux

 5. . Le liquide

J'voudrais pas

 

Je voudrais pas crever sans baisers passionnés, sans sourire quand il me prépare mon thé, sans éclater de rire aux blagues les plus idiotes, je veux rester illuminée dans cette terre parfois aride, je veux aimer de façon apaisée et que ça dégouline sur le sable mouillé, je veux donner sans compter, vivre sans culotte

 

4. le cul

 mes 7 péchés capiteux

4. Le cul 

3. La robe

 mes 7 péchés capiteux

La robe

Fleurs du Mâle

 

Ouvrir les pétales

Des fleurs du Mâle

2. L'ouverture

 Mes 7 péchés capiteux 

Onze ... si tu l'oses

 de mois en moi

réapprendre son corps

mon cadeau pour ma patience  

1. La gourmandise

 Mes 7 péchés capiteux

La Tisseuse

 

Dos nu courbé cheveux relevés sur son ouvrage concentrée nuque perlée de sueur

Elle tisse

Baise moi sauvagement

 Laisse-moi oser mon regard assoiffé dans le tien, mordre mes lèvres d’impatience, trembler de mes envies d’indécence

Bordel

 

 Ah c'est beau le bazar quand l'esprit est tout un mélange d’idées qui se croisent

Moi j'aime les gens qui savent émouvoir ne pas ranger leurs émotions dans des placards. J'aime passer du rire aux larmes dans un joyeux foutoir, dans un foutu vacarme les soubresauts de mon cœur et de mon âme, les silences qui apaisent sur des musiques qui décoiffent

Incoercible

 Effleure de ton cuir mon incoercible

Rends moi mon équilibre

En rouge fesse

Baisse les genoux

Coups au derrière

Sers mon cou

Sensuelle

 

Me trouves tu sensuelle ?

Quand

 Je débarque à 4 pattes et viens ramper jusqu’à tes pieds

Je me frotte à ta jambe, chienne excitée qui coule et halète

Mes tétons saillent tendus sous ta langue

Je te suce et que j’aime ça, que je lèche de tes couilles au sommet de ton gland

J’en bave et reprends mon souffle, que ta queue s’enfonce profondément dans ma gorge impatiente

Je t'offre mon corps pour sonder sauvagement mes entrailles

Ma chatte mouille jusqu’aux draps, que ta queue ouvre mon antre

Mon cul dégouline, que le va-et-vient dans mes reins s’accélère

Tu me prends bestialement et tu t’en foutres sur ma peau

Là me trouves-tu sensuelle ?

Verso

 Au verso le désir

Urgences

 

Urgences

 

Se ranimer les sens, plonger sa langue dans nos bouches, s’aspirer de nos souffles,

S’arracher nos vêtements, se tâter, s’examiner de long en large

Prendre le gland profondément dans la gorge pour le réchauffer, à s’en étouffer

A le dresser en vit, à l’envi de l’effervescence impatiente

Se laisser prendre la température de son thermomètre en ébullition

A s’en donner la fièvre, à s’en lécher la sueur

Urgences

Il y a urgence cher Mâle à se faire du Bien

photo du Net

On se fait une Toile ?

 

Sous une chemise blanche

Dans mes ombres ondulantes

Ma peau est un Tableau à inventer

A toi de t’y laisser aller

Oui je le veux

 

Débranche-moi le cerveau,

Un instant, une vie, arrêter les questions, les idées, les peurs, les pensées,

Être ton objet, Mise à nu, sans pudeur

Je veux me donner à toi

Journée mondiale du Braille

 

Lire le braille

Lécher mes mots en relief

Pour en faire ton fief

Se jeter

Secouer nos synapses