lundi 11 septembre 2023

Aux larmes Bohémienne

 

Je refuse de suivre ceux

Qui foulent les ruelles pavées de bonnes intentions

Sous leurs paupières se diluent leurs psaumes amers

Et les rumeurs gangrénées

Je me réfugie dans l’euphorie de nos dunes phrases

Aux acclamations abêties de leur bienséance

Sous la croute vernie de leur conformisme bien-pensant

Je respire l’odeur de nos chairs dépravées

Au bucher de leurs idées puritaines de ce qu’il faut faire

Curés enrubannés dans leur morale orthodoxe

Juges infondés de leur petit pouvoir

Sécrétant la culpabilité

Je bats l’immesure de nos corps haletants

Ouvre grand la brèche

Que je m’élève dans notre ilot lubrique

Loin des poncifs pyromanes d’encre acide

Garder la soif de nos ventre affamés

Préserver nos entractes

Des mœurs boursouflées de certitude

Ce matin j’ai pleuré en voyant la haine

La violence et la bêtise humaine

Des larmes qui suintent sur ma peau dorée

Voyage moi

Vivons l’instant béant

Une bulle d’air frais

Une vie simple

Sans égrener le temps

Qu'il reste à nos pas

Car il est urgent

De s’aimer maintenant




2 commentaires:

  1. Yeah ! alors ça, c'est splendide, je trouve !
    Coup de gueule salutaire.
    Faisons l'amour, pas la guerre !
    "Je bats l’immesure de de nos corps haletants"...

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    1. oh merci il a trotté un long moment dans ma tête ce texte, je n'arrivais pas à le mettre en mots

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