samedi 7 octobre 2017

à je nous





Pour certains c’est un geste pieux,
moi je suis une véritable athée
Dans ma vie publique, ma fierté (mal placée ?) 
m’empêche de me courber

photo du net


Et pourtant dans l’intimité, je me laisse tomber à vos genoux. 
Je cède, je flanche, je rampe à vos désirs, soumise sans rougir.
Rester à vos pieds et attendre sans chercher à comprendre si viendra le mot ou le geste.
Ne penser à rien, laisser ses responsabilités aux vestiaires et se laisser faire.


Devant vous et à votre merci, différemment je suis.
L’acte de soumission est mêlé de passion.
Je courbe l’échine, deviens une figurine.
A vos ordres je me transforme, à jamais concubine.

photo du net

Je suis ce que vous faites de moi et ça me met dans de doux émois.
Me dominer n’est pas aisé, je sais.
Je dois pour cela céder à vos avances,
Être sûre de votre confiance.
Et surtout vous chérir d’un amour fou,

Pour vous adorer à genoux.

3 commentaires:

  1. La nature blessée d'un être, ne tient pas au fait qu'elle soit à vif, et à genoux.
    Mais bien au contraire, qu'elle ne l'y soit pas.

    RépondreSupprimer