mardi 30 juillet 2019

expression 19 : passer un savon


J'étais au volant de ma voiture, circulation lente, très lente à cause des travaux... donc e regarde un peu le paysage...
Et là, deux charmants et jeunes ouvriers à 4/5 mètres de mes yeux ; corps musclés, bronzés et en sueur, torse nu évidemment. je contemplais le spectacle (en évitant de baver tout de même, restons civilisés!)
Je n’avais pas vu que les voitures roulaient de nouveau et donc un conducteur mécontent a passé la tête à travers sa vitre (oui vitre ouverte voyons!) pour me hurler dessus du genre "bon tu vas avancer pétasse, j'ai pas que ça à faire moi, avance connasse"
Bref de la poésie à l'état pur et en plus il a réussi à me faire culpabiliser à rougir en me passant un savon

lundi 22 juillet 2019

Volcanique



Une grande ville, une canicule, un soir, un tram, un couple.  Lui assis, elle debout une cuisse entre les siennes. Il y a du monde et pourtant ils se sentent seuls, eux, unique. Il fait chaud, elle a une robe légère et lui parfois passe sa main sur la cuisse. Ils se sourient, parlent peu.  Sauf leurs yeux. Ils sont heureux de se revoir, de se retrouver. Elle pense au moment qu’ils viennent de passer à l’hôtel avant de se rendre à un concert. Leur joie de se retrouver à la gare, leurs mains qui ne se lâchaient pas.  Avec lui, elle se laisse aller. Pour la première fois depuis longtemps, elle ne fait aucun plan, elle se laisse flotter dans ce bien-être qui la transporte. 

samedi 20 juillet 2019

ils sont de retour !


oui les vacanciers sont là,
étalés sur la plage,
répondant au téléphone comme s'ils étaient chez eux
écoutant leur musique à fond
racontant leur vie
et puis
il y a les loups solitaires
ceux qui ont décidé de compléter leur tableau de chasse
cet été

vendredi 12 juillet 2019

un soir de pleine lune




L’été arrive et les chaleurs rendent torpeur les corps en sueur. La mer vient m’offrir ses vagues tièdes. Évaporation saline, je flotte et tourne au gré des flots, aux rayons du soleil. Les eaux en crue cèdent et laissent leur trace sur la peau, sans repos. Après la froideur des longues nuits hivernales, je cède et me laisse aller, profitant de l’instant lentement. Léchée par l’océan en corps et encore


Marin d’eaux troubles, il arrive entre deux vagues, attachant. Ses ricochets semblent surs et pourtant si légers si fragiles, comme la brise estivale de fin de journée. D’une main habite il ouvre les écluses. Des baisers en cascades, des caresses qui coulent, des regards se voilent en volée, envolés. Il s’attache à mes courbes, poses lascives et offertes aux pensées fébriles et au verbe érectile. Mes gémissements sont des cris chuchotés, des soupirs chantés, enchantés.  Se dévorer à cors et au corps

Sa main m’étrangle de douceur, débauche innocente, malicieuse. Il marque de son corps mon impatience, de ses dents, impétueux, ma nuque corvéable. Incontrôlable.  Il s’incline vers nos perspectives sombres, exquises perversions. Les yeux brillent, les pouls résonnent, accélèrent, accès d’air. S’attiser, s’attirer en corps et en corps

samedi 6 juillet 2019

journée internationale du baiser



Je vous souhaite
De belles embrassades
Violentes et ardentes
Bestiales et diluviales
Sanguines et coquines
Baveuses et fiévreuses



mardi 2 juillet 2019

mes particules élémentaires


(Je laisse aux autres les généralités...)
Propriété intime de la matière et des forces de l'univers, mes particules élémentaires sont les plus petits objets physiques.

Elles sont chargées d'énergie et de couleurs ; Rouge; Verte et Bleue

Selon leur environnement, mes particules s'attirent, restent ensemble, fusionnent et interagissent.