dimanche 29 avril 2018
expression 4 : élargir les prisonniers
Le printemps est là
Même si les températures restent fraîches
les femmes ont ressorti robes, jupes;
jambes nues
et décolletés fleurissent.
Les regards des hommes s'y attardent
entraînant sourire et yeux rêveurs.
Cela me rappelle une expression :
élargir les prisonniers
lundi 23 avril 2018
docteur (mâle) maison
dimanche 22 avril 2018
Les 4 éléments
Le soleil se coucha sur la mer
Par un soir chaud d’été
Ses rayons ont recouvert
L’océan qui grondait
La lave sortant du cratère
Les cheveux d’or l’étouffaient
Brûlant les vagues légères
La température est montée
vendredi 13 avril 2018
rencontre éphémère
avril 2017
J’avais dit oui, un peu par politesse, un peu car j’avais bu
(l’alcool et moi… ça me fait faire plein de bêtises …). Nous nous étions
rencontrés chez des amis, il parlait haut et fort et avait un avis sur tout.
Alors je lui ai lancé quelques piques, il a pris ça pour de l’intérêt. Il a
réussi à avoir mes coordonnées et m’a proposé de se revoir. J’ai demandé
pourquoi : pour savoir si nous avons des affinités répond-il.
dimanche 8 avril 2018
et après
Et après la mort
Après le cataclysme
Et la disparition
Des petits riens,
menus,
Frêles, immatérielles
Et enfouir dans le
cœur,
Les sens restent encore
Et longtemps,
Comme des âmes
immortelles,
A se souvenir, attendre,
Souhaitant, suant
Derrière les ruines,
Sans faiblir,
Sous l’air
irrespirable,
Reste la construction
du souvenir
vendredi 6 avril 2018
réveiller son corps
image du net
Avril 2016, envoyée dans une ville de province que je
découvre pour la 1ère fois. Mes stagiaires ont été intéressants et
je sors de ma journée épuisée et contente. J’ai lu que le centre-ville datait
du moyen-âge et le temps est doux, j’ai envie de me promener. Je parcours ces
ruelles qui montent et qui me racontent leur histoire. Une petite brise, des
odeurs de cuisine, des rires d’enfants Je marche sur les pavés en me demandant
combien d’êtres les ont foulés avant moi. Je touche les pierres douces et
froides, les murs qui murmurent les bons et mauvais moments qu’ils ont vécu. Il
commence à faire sombre quand mes pas m’amènent sur une jolie place avec
quelques troquets, les lampadaires sont allumés et dessinent des ombres
chinoises. Des tables en fer, des sièges avec coussin, quelques géraniums aux
fenêtres du 1er étage, ces maisons de roc et ces petits trottoirs
sur lesquels on ne peut marcher, ces petites margelles devant les portes en
bois. Des vieux heurtoirs en fer
rouillé, à moins que ce soit du laiton. Je ne peux m’empêcher de les toucher.
dimanche 1 avril 2018
Oui
J’ouvre le livre et je tourne les pages. Première partie, 1er
paragraphe, les 2 premières phrases du roman :
- - Je répondrai oui.
- - Alors je vais essayer de ne pas me tromper de
question."
J’ai refermé le
livre, je ne connais ni l’histoire ni les protagonistes. Là à cet instant je ne
veux pas savoir. Je me suis fait un thé
à la bergamote, mis la flûte enchantée de Mozart.
Et là sur mon canapé je réfléchis à ces quelques mots.
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