Sensualité

 

Sensualité

Réflexion sur ce mot, que c’est difficile pour moi à définir

(Bon si vous ne voulez pas tout lire, allez directement à la dernière phrase !)

Sensualité

Un ressenti de l’instant présent

Être sensuelle ?

Être oui ... sensuelle pour moi c’est dans la posture, dans le grain de peau

Pas sur une photo figée (et surtout retouchée)

Sensualité

Se lever le matin, enfiler le marcel de son Homme, venir s’installer à la table du petit déjeuner, la bretelle du maillot qui glisse sur l’épaule, les 2 mèches folles qu’on remet doucement derrière l’oreille, ça pour moi c’est sensuel

Laisser son Dom déboutonner lentement son chemisier, sentir le tissu frôler ses reins, sentir Ses mains frôler sa peau, se mordiller les lèvres, ça c’est sensuel

Sensualité

Pour moi c’est dans le geste, le mouvement, le toucher

La douceur érotique

Et surtout c’est très personnel

Et oui je peux montrer mon cul et mes seins

Et pourtant difficile de me montrer sensuelle

Je ne suis pas à un paradoxe près !

Sensualité

Se délecter le regard, effleurer la lascivité

Ouvrir son intimité à l’autre

Partager l’indéfectible Soi

L’idée est sur un site bdsm de faire du 21 la journée de la sensualité

voici ici aussi ma participation, Et surtout ma réflexion sur ce mot, sur les sensations qu'on met derrière ce mot surtout 

Donc pour aujourd’hui quelques photos sensuelles ou pas 

Et sans suite surement

 

Car c’est trop confidentiel, profond

Je note en souriant l’originalité de choisir la journée mondiale de l’Orgasme pour parler de sensualité... avant de file bosser, essayer de sauver le monde

(Et c’est moins glamour !)

Et pour résumer mes idées :

Ma Sensualité, c’est émouvoir Son Désir

Cristaux

 

Ecoute

La bourrasque qui soulève les vagues

Et vient se gouter

A ton corps vaporeux

N’oublie pas de laisser un petit mot sur la plage dorée que la mer viendra emporter

 

Regarde

La brise qui égraine le sable

Et vient dessiner

Sur ton âme le repos

N’oublie pas de figer l’instant sur ta rétine floue que ta mémoire viendra emporter

 

Sens

Le souffle chaud qui ambre ta peau

Et vient rayonner

Tout ton être brumeux

N’oublie pas d’inspirer les embruns marins que ta poitrine viendra emporter

 

Fille du vent

Je viens tourbillonner

Des sourires en lumière

Des volutes d’Amour

Acouphènes

Aquatiques

Sur tes lèvres océanes

Et des cristaux de sel

Sur nos mains

De notre lien

Laisser nos doigts se tricoter

 

Toutes des putes

 une collègue :

"oh tu mets des bas résilles pour venir au travail. j'en ai mais je ne les mets plus pourtant je trouve ça beau

- si tu aimes ça, fais toi plaisir

- je n'ose pas! il y a le regard des hommes dans la rue et puis ce que pensent les collègues

- ah je l'ai vu le regard des collègues ce matin, ça 'a fiat sourire moi qu'ils me jugent sur ma façon de m'habiller. Qu'en as tu à faire du jugement des autres ?

- bah les bas résilles ça a une connotation "pute" 

- pour certains oui surement. En même temps on est tous des putes. Ne sois pas choquée je sais ce que je dis. Une prostituée vend son corps contre de l'argent. Et toi ? et nous on fait quoi là ? on vend nos compétences, notre intelligence contre un salaire .. c'est aussi du Donnant/Donnant ! qu'est ce qui est le plus immoral en fait ? 

bref nous sommes aussi des putes, même si ce n'est pas avec notre corps ... Alors autant en rajouter, en profiter en mettant des bas résilles !!!

Et je pars en souriant vérifiant si les hommes me regardent dans la rue et de quelle façon .. et vous savez quoi ? bah je préfère leurs œillades masculines que les coups d'œil noirs des femmes 

Sang toi

 

Il pleut, il pleut

Des hordes de cheveux argentés

Scintillent de l’aube au crépuscule déclin

Serpentant jusqu’au bout du chemin

 

Il pleut, il pleut

Des flottes de vaisseaux sanguins

Dans le vide de mes ovaires

Dans l’aride usé de mes chairs

 

Il pleut, il pleut

De longues avalanches sanglotés

S’écroulent à même le sol carmin

Le fleuve tari sourit taquin

 

 

Il pleut, il pleut

Des litres de froides suées

Sur ma vielle peau solitaire

Dans mon champ en jachère

 

 

Il pleut, il pleut

Des torrents de lames effilées

Coulent le blanc lit du ru cristallin

Desséchant les feuilles pourpres de leur tanin

 

Il pleut, il pleut

Les pluies s’étalent sur mes terres

Vivons, vivons, essayons plus ou moins

Dansons, dansons sous l’afflux diluvien

 

Ode à ma ménopause

 

M'enguirlander

 Allez viens

M'enguirlander

Me faire reluire tes boules

Me couvrir de tes paillettes

Sentir ta buche dure

Me chauffer

M'enrubanner

Me découvrir tel un cadeau surprise

Me tenir comme un renne chevauché

Me faire patienter

Et mettre

des feux d'artifice à mes fesses

et des étoiles à mes yeux

Allez viens

M'enguirlander

 

Dans ses deux mains

 Dans ses deux mains

sous ma jupe relevée

J'aime les hommes

 

J’ai essayé les femmes, celles que je trouvais belles, sexy, charnelles … Mais non rien n’y fait j’aime les hommes !

 

Relier

 

Le lien qui nous délivre

Pulsion animale

Etincelle

 

Entrez, entrez

N’ayez pas peur

Je suis le centre des soins intensifs

Bienvenue chez moi

Vous aurez des soins attentifs

Ménage d'Automne

 

Rangement d’Automne

Aux premières gelées matinales, il est temps de ranger les outils de jardin

Faire le ménage

Parle moi

 Je ne sais plus comment faire

Accessoirement

 

Accessoirement

 

Non, NON

Non mais ça ne va pas

Bah non je n’aime pas l’idée

Et en plus c’est moche cet accessoire et puis je ne suis pas une bête

Pourquoi tu rigoles ?

Non je ne veux pas que tu te serves de ça sur moi

Octobre Rose

 

A même la peau

La Rose

Dernier né

 Le voilà

Tout frais

Tout jeune 

Vient de paraitre

Dans ma trilogie

(oui ça veut dire qu'il y en a un troisième qui suivra) 

Mon nouveau bébé

Dont vous apprécierez le Titre 

et toi ? est ce que tu ... même ?

 Je regarde l'océan, les vagues, le ciel bleu, le soleil rayonnant 

Persienne

 

La lune souffle une brise légère envolant les voiles décachetant mes draps

Le soleil s’étire lentement dans la brume renaissante

Ses bras viennent cueillir les larmes étoilées sur l’herbe lourde de rosée

Elle remonte

 D'où vient elle

Comment est elle apparue

De quels événements s'est elle nourrie

...

BAISE ball

 

Balle au bond

Je trimballe mon envie de toi

Mes hanches qui balancent

Mes seins au balcon ballottent

Quand tes mots se baladent

Quand tu me déballes

De tes mains baladeuses

Telle une ballerine

Sur les pointes

Fruit défendu

 A tes lèvres grenades

Coule le sirop fraise fiévreux

Filet de miel

Descend à ta gorge 

photo du net

Maillot à petit pois

 Le tour de France à l'honneur en ce mois de juillet

Dis-moi

« Dis-moi quelque chose

Et nous parlerons enfin du réel

 

De ce que sont vraiment les oiseaux

Les chevaux en pleine course

Les pierres tombées ou la pluie

 

Et aussi le silence des carapaces

 

Dis-moi quelque chose

A poser sur une goutte d’eau

 

Un mot délicat et si fragile

Qu’on se demanderait

S’il faut vraiment le prononcer

 

Ou simplement le regarder »

Extrait de « dis-moi quelque chose » d’Yves Namur

 

  

 

 

 Dis-moi quelque chose

Que mes seins s’en souviennent

 

Que mes tétons se tendent

Magnifiant mes mamelles

Que ma gorge s’engoue

 

Ma poitrine se pointer

Ɣ

 

Dis-moi quelque chose

A faire frémir les feuilles

 

Du grand chêne qui s’élève

Que mes bras deviennent branches

Et que mon tronc s’émousse

 

A ta Terre fragile

Ɣ

 

Dis-moi quelque chose

Qui puisse me dévêtir

 

Qui rayonne mes ombres

D’un parfum opalin

Aux senteurs tremblantes

 

Et me couvrir du voile de Ta tendresse

Ɣ

 

Dis-moi quelque chose

Qui me transporte ailleurs

 

Que ma main sur ta nuque

S’arrête sur ton cou

Vienne caresser ta cuisse

 

Et se glisse dans la tienne … sereine

Ɣ

 

Dis-moi quelque chose

Qui ait le gout de l’Océan

 

Où s’échouent les bateaux

Dans les tempêtes amères

Et les rêves d’enfants

 

Sur le miroir d’un horizon qui oscille

Ɣ

 

Dis-moi quelque chose

Qui me frissonne l’âme

 

Comme bruissent les ailes

Des libellules mauves

Dans le ciel couchant

 

Transcendant transparent

Ɣ

 

 

Dis-moi quelque chose

Qui se plie comme une feuille

 

Qui dessine mon cœur

En reliefs rythmant

Les battements de bonheur

 

D’origami en fleur

Ɣ

 

Dis-moi quelque chose

Qui soit seulement de Nous

 

Quand j’ai peur de te perdre

Que je puisse fredonner

Aux nuages et au vent

 

Quand La Lune nous veille

Ɣ

 

Dis-moi quelque chose

Qui réchauffe mon regard

 

Pour éblouir mes yeux

Et m’offrir à ta vue

Mon intérieur étrange

 

Et mon esprit gitane

Ɣ

 

 

Dis-moi quelque chose

Un cri qui soit murmure

 

Un bruit intemporel

Une symphonie soupirée

Un trouble turbulent

 

Un son à ta couleur

Et vous, qu'aimeriez-vus qu'on vous dise ?

Montrer la voie

 Voix de garage

Aux accents mécaniques

Voix cassée en voie d'extinction

Cherche voix vibrante & profonde

Voix écorchée bienvenue : La voie est libre 

(Voix de crécelle, Haut perché s'abstenir) 

S'immiscer

 

S’immiscer

Verbe pronomi(a)nal du 1^er groupe

Transitif (le complément d’objet est ajouté sans préposition de façon « directe ») et transgressif

Du latin immiscere « mêler à », se immiscere « immiscer dans quelque chose »

 

Définition : se mêler, intervenir avec ou sans autorisation (et c’est mieux avec !)

En droit : être appelé à une succession et jouir comme propriétaire des biens qui la composent

Synonymes : se faufiler, t’introduire, participer, m’enfiler, fourrer, insinuer

 

 Exemple :

Plus il m’enlace, plus il aime m’embrasser

Plus il m’accule, plus j’aime onduler

Plus je me trémousse, plus il aime me détrousser

Plus je recule, plus il aime me stimuler

Plus il transgresse, plus j’aime caresser

Plus je gesticule, plus il aime me stranguler

Plus il cadence, plus j’aime recommencer

Plus il s’immisce, plus j’aime ses vices

cul O thé

 

Tea for two

And two for tea

Gainsbourg

 

Je me déconnecte et ferme mon ordi

J’allume la télé, je me glisse dans le plaid, mes jambes viennent rejoindre mon corps

Les premiers mots j’écoute, et puis … aller chercher les mouchoirs se joignent au son des mots

« Elle m’a dit écris moi la plus belle chanson d’Amour… Et je l’ai écrit dans la nuit… » en fond résonne je t’aime moi non plus

Un passage court sur son enfance, moi je sais … un enfant non voulu non désiré, essayant d’être enfant modèle pour se faire aimer, une étoile accrochée, une enfance brutale arrachée, …

Du doigté

 Ah ces doigts

Qui fouillent, Qui gratouillent

Qui pianotent , Qui tapotent

Qui caressent, Qui fessent

 Qui cueillent, Qui effeuillent 

Qui courent, Qui ouvrent

Doigts de fée

Le pouce s'égare

L'index déclare

Le majeur a rencart

l'annulaire est trouillard

l'auriculaire est bavard

Ah ces doigts !

Ils glissent

En malice

Et laissent tomber 

Les objets...

1er Mai

 juste pour vous souhaiter

une belle fête du travail

et surtout

une belle journée 

un brin de folie

Dentelle

 Ardent'Elle

Si sensuelle

Caresse le grain

Esquisse le sein

Ecosse l'écrin

Extirpe et ceint 

22 Avril

 

Elle est arrivée sur ses talons aiguilles, sa robe couvrant à peine ses fesses, son sac en bandoulière, le visage fatigué, le sourire forcé et les yeux qui brillaient. Elle s’est glissée dans ses bras implorant qu’il la ranime.  Il lui donna son épaule virile, sa chaleur animale. Elle était la douceur femme fragile, dans son mal viscérale, une urgence, son corps était tendresse sensuelle. Il l’enlaçât de ses bras et se sentit fort tandis qu’elle se détendait contre lui. Elle se laissait aller, laissait sa peine glisser.

Ces seins Là

 

Tu vois ces seins ?

Ils ont servi d’appât, apprêtés dans de jolis décolletés dentelés, épaules rejetées, poitrine en avant, chemisier échancré soutenant les regards, dressés avec fierté

 

Bouquiner

 Ah ! 3 jours pour lire

Tourner lentement ou impatiemment les pages,

 Caresser les mots du regard,

 Vibrer à l'histoire

Transportée de fables en images

1er Avril

 

Elle avait presque réussi à l’oublier

Parfois elle y pensait

Souvent elle s’en fichait

C’est du passé !

Il avait eu sur elle une telle domination

Une emprise néfaste et manipulatrice

Qui avait laissé des cicatrices

Ta Queue

 

Approche, ose

Te coller contre moi

Sentir ta queue contre ma hanche

Sans mes talons je suis petite tu vois

Semi-molle semi-dure

Entre deux mers tu sais

Le calme et la violence

Plus fort touche-moi

Je veux la sentir bander contre moi

Apaisant

 

La tempête de désir monte emportant avec elle les orages chauffants, aspirants, inspirants,

Le feu au corps consumé, pétillant

Les mains se propageant, insinuants délicieusement

C’est exaltant, vivifiant, énivrant

Donner son cul, rien d’autre, rien de plus, un cul bandant

D’un instant fulgurant, incandescent

Sulfureuse à mon image, sur papier brûlant

Le romantisme y est absent

L’instant ondulant, embrasant

Revenir à son calme apparent

Entre chien et loup

 Que j'aime ce moment

De fin de journée, du crépuscule

La nuit va arriver, le soleil étend ses rayons sur la mer

Les oiseaux chantent une dernière fois avant l'Aube

A la tombée du Jour

Quelle jolie expression

ma préférée restant

L'heure bleue

Cet instant qui amène au calme, à la sérénité

Et à de si belles couleurs

La nature est un ravissement qui me nourrit 

En route

 J'ai toujours préféré 

Aux lignes rectilignes 

Les chemins de traverse

Les yeux bandés

 

Les yeux bandés

 

 

Juste une robe qui recouvre à peine mon corps, rien en dessous, rien au-dessus

Un fauteuil m’attend, il me demande de m’assoir et vient poser un bandeau qui occulte entièrement ma vue, pas un seul brin de lumière.

Ce qui va m’arriver ? j’ai envie de savoir et j’ai envie d’être surprise. Impatiente et expectative

A demi-mots

 

Te faire bander avec mes mots

T’entendre épeler mon cul

Poudrer mes reins de verbes hauts

Chevaucher les sonnets

Calligramme sur ma peau

Assonance geyser

Enivrée jusqu’à l’âme

Ouvre la porte

 Pas de clef la porte t'est Ouverte à tous les vents qui emportent

Entends tu comme elle claque aux courants d'Air et aux marées de nos humeurs

Pour me rejoindre à l'entrée de la nuit dans la pénombre du vestibule

Les Dessous Chocs

 

Sous mes habits apercevoir

Des dessous blancs ou noirs

Je préfère pourtant

Être sans dessus dessous

Sens dessous dessus

il pleut

 Les gouttes s'éclatent sur le carreau

Aux lettres égarées

 

Aux lettres égarés

Je dédie ces quelques mots

 

Les mots spectres

Squelette spasmes

Invariables vertébrés

Ventricules invisibles

 

Négligé de Soi

 

A tes lèvres suspendue

Au parfum de ta voie

Dans mes voiles de Soi

2021

 Les vœux sont faits ?