samedi 30 septembre 2017

aile et ...



2013 jour pour jour ...

Elle est ma douceur, ma tendresse
Mon besoin vitale et viscérale de la toucher

Elle est ma souffrance, ma blessure
Ma peur violente et angoissante de la voir trébucher

Elle est majeure
Ma fille si petite, si fragile

Elle est mon rayon de soleil
Elle irradie quand elle sourit à la vie

dimanche 24 septembre 2017

Adulte hères






J’ai eu en effet quelques amants
Mais non pas 200 !
Certains seulement de passage
D’autres amarrant au rivage
Juste quelques temps

vendredi 22 septembre 2017

profiter d'une minute de bonheur




mettre ma vie professionnelle entre parenthèse pour gérer la maladie de mon fils
mettre ma vie de femme entre parenthèse car ma fille, vu ce qu'elle a subit, ne peut supporter un homme à la maison ...
mettre ma vie de copine entre parenthèse pour consacrer mon temps à mes enfants
mettre mes sorties en parenthèse pour payer les factures d'électricité et d'eaux
mettre Noel en parenthèse car mon grand H meurt ce jour là
et puis
les enfants grandissent
mon boulot et mon salaire augmentent
et puis
 je ne rencontre que des hommes qui se servent de moi
et puis
mes blessures cicatrisent de plus en plus difficilement

jeudi 21 septembre 2017

la déca danse







Quand vient pour vous la nuit

L’heure de mes insomnies

J’écris
Je crie

Je lis Prévert,
Baudelaire

samedi 16 septembre 2017

c'est quand tu es attachée ... fin



Il faut beau et je laisse le soleil me chauffer la peau.
Je repense à la discussion avec un ex, devenu un ami
Que j’ai eu au tél jeudi
Il a essayé avec ses mots
De m’aider, un placebo.
« Et quand tu fais l’amour, tu te révèles vraiment
Telle que tu es
Sans fausse perversion
Sans fausse pudeur
Avec tes complexes et tes formes.
Tu es toi, entière, soumise, à la merci, ouverte.
Les femmes aiment séduire pour avoir confiance,
Tu es tout le contraire.
Et quand tu cèdes, c’est tout simplement
Un autre monde, magique et différent.
photo personnelle


vendredi 15 septembre 2017

C’est quand tu es attachée…



Un dimanche de septembre quand la ville se réveille
Je flâne, les joggeurs me dépassent. Interdit de courir cause déchirement musculaire.
Alors je marche dans cette ville qui m’a adoptée
Quand j’étais en pleine errance.
Je découvre toujours au hasard d’une ruelle une jolie pierre inconnue,
Une enseigne en ferraille qui me surprend.
Une vieille dame est assise sur un banc, je vois à son regard
Qu’elle cherche une personne pour discuter, se raconter.
Désolée, pas aujourd’hui, vidée pas d’énergie.
Je ne peux plus absorber les maux des autres.
Chagrin d’humeur et crise d’humour.
Il est arrivé dans ma vie et en est reparti.
Il a réveillé certains espoirs, envies et souvenirs.
Et m’a laissé avec mes désirs.
photo personnelle


dimanche 10 septembre 2017

bon anniversaire ...fin

Il revient. Je sens une odeur de gel douche, de musc qui m’enivre. Il enlève une menotte et délicatement me retourne contre l’échelle. Maintenant je sens sur mon derrière en feu le bois. Ses lèvres trouvent leur place naturelle contre les miennes puis parcours mes seins. Ses dents s’attaque à un téton tandis qu’une main triture l’autre. Je gémis et sa mâchoire se fait plus dure.  Sa bouche glisse sur mon corset avant de glisser plus bas. J’écarte les jambes autant que je peux.  Je laisse sa langue me chercher, s’attarder sur mon bouton, me lécher, m’aspirer, m’embrasser, me sucer, me gouter. Ses gestes deviennent plus hardis et plus rapides. Je me laisse transporter loin, très loin, haut, très haut et je crie ma jouissance. J’explose dans sa bouche.  Pendant que je redescends de mes nuages, j’entends le bruit d’un bouchon, un verre tenté. Il doit boire un vin, un Bordeaux je pense. Le froid du verre vient contre ma joue et se poser sur mes lèvres. J’avale quelques gorgées en dégustant ce bon cru.  Et puis le silence, le temps qui s’allonge, son regard que je ne vois pas et qui me brule

samedi 9 septembre 2017

bon anniversaire



Juillet 2012

Je reçois un texto le matin, à peine réveillée
« C’est mon anniversaire. Tu trouveras dans ta boite aux lettres des choses à te mettre dans la journée. A ce soir 17h45 chez toi. »
Rien d’autre. Je souris, enfile mon peignoir et prends les clés. J’ouvre la précieuse enveloppe épaisse. 2 boules de geisha, un string fendu, un collier de cuir noir. Je passe à la douche et je m’apprête. Je déjeuner puis pars au boulot souriante, ma soirée sera belle.  Pendant les heures de travail, tandis que je marche, je sens mon périnée se muscler au rythme des boules qui se balancent dans mon corps. Mon string entre dans mes fesses, je suis déjà excitée.

vendredi 8 septembre 2017

le désir ... selon Lacan



le but n'est pas de faire de la pub pour ce séminaire (quoi que) mais de lire ce qui est écrit sur ce prospectus et me semble si vrai :

"le désir se produit dans l'au delà  de la demande"

"c'est pourquoi le désir est toujours scandaleux, en infraction, car le fantasme est non conformiste"

"le séminaire se termine sut l'éloge de la perversion ... car la perversion traduit une rébellion contre l'identification conformiste qui assure le maintien de la routine sociale"


lundi 4 septembre 2017

les yeux noyés

Petit tour sur le marché, nuit difficile. Je revêts mon vieux jean qui n’a plus de forme, le T-shirt délavé qui ne ressemble à rien, une pince dans les cheveux non coiffés, mes chaussures de randonnées, un gilet en laine trop lavé, j’ai froid en cet été. Un peu de mascara, rien d’autre, j’évite de croiser mon visage dans le miroir.
J’achète quelques fruits, pas d’appétit. Je trouve la force de sourire à mes commerçants, toujours faire face.

dimanche 3 septembre 2017

feu folle est, gitane sans filtre

Feu folle est


un soir d'automne
je m'abandonne

Nous avions réussi à nous échapper de la grisaille qui pue
Ce monde dit normal où je n’en pouvais plus
Où la pression happait ma force vitale
Ne plus supporter cette vie banale
Mon grand H m ’avait juste demandé
De prendre quelques déshabillés
Une brosse à dent
Des sous-vêtements
Mes habits noirs
De gitane
Et mon foulard
Tzigane