dimanche 10 septembre 2017

bon anniversaire ...fin

Il revient. Je sens une odeur de gel douche, de musc qui m’enivre. Il enlève une menotte et délicatement me retourne contre l’échelle. Maintenant je sens sur mon derrière en feu le bois. Ses lèvres trouvent leur place naturelle contre les miennes puis parcours mes seins. Ses dents s’attaque à un téton tandis qu’une main triture l’autre. Je gémis et sa mâchoire se fait plus dure.  Sa bouche glisse sur mon corset avant de glisser plus bas. J’écarte les jambes autant que je peux.  Je laisse sa langue me chercher, s’attarder sur mon bouton, me lécher, m’aspirer, m’embrasser, me sucer, me gouter. Ses gestes deviennent plus hardis et plus rapides. Je me laisse transporter loin, très loin, haut, très haut et je crie ma jouissance. J’explose dans sa bouche.  Pendant que je redescends de mes nuages, j’entends le bruit d’un bouchon, un verre tenté. Il doit boire un vin, un Bordeaux je pense. Le froid du verre vient contre ma joue et se poser sur mes lèvres. J’avale quelques gorgées en dégustant ce bon cru.  Et puis le silence, le temps qui s’allonge, son regard que je ne vois pas et qui me brule


Il me détache les poignets et descend doucement es bras pour que le sang qui revient dans mes mains ne me fasse pas souffrir. Il enlève mon bandeau et je garde les yeux baissés. Il me fait descendre de l’échelle. Je perds un peu l’équilibre, il en profite pour me prendre dans ses bras. D’une main experte, il glisse ses doigts entre mes cuises et enlève les boules de geisha, les pose pour revenir vers moi. Ses gestes sont lents et mon envie revient. Il dirige mes mains contre son torse et les boutons de sa chemise. J’obéis. Doucement, délicatement je les ôte en prenant le temps. Je fais tomber sa chemise en glissant mes mains sur ses épaules. Je retrouve sa peau, son torse velu, son odeur unique. Je ne peux m’empêcher de poser mes mains et ma bouche sur son corps. Il enroule sa main dans mes cheveux pour me guider. Il tire un peu fort et j’aime ça. Sous sa pression, je descends. J’arrive devant son pantalon que je vois gonfler. Je détache la ceinture, déboutonne le pantalon, fait glisser la braguette et descends le pantalon. Mes gestes sont lents. Il est nu dessous. J’enlève ses chaussures, ses chaussettes, son jean. Sa main revient dans ma crinière et s’y enroule, me guide. Je prends d’abord entre mes mains les symboles de sa virilité. Après de multiples caresses, je frotte mon visage, mon nez sur ses parties intimes. Alors que ma bouche s’approche, d’un geste brusque il recule ma tête.


Nu il marche vers le canapé sans lâcher ma chevelure. Je rampe à ses côtés. Il s’assoie, écarte ses jambes et ramène vers lui. Mes mains glissent sur ses cuisses, mon visage se rapproche de ses trésors. Il sait que j’aime ça et me retient, relâche la pression, me laisse approcher puis tire ma tignasse avant de me laisser lui faire honneur. Je joue avec son sabre. De ma langue je titille la pointe, je parcours sa lance. Je la glisse dans ma bouche, la retire et la reprend. Pendant que je m’active, sa main parfois me caresse, me donne le tempo, ou me tend pour calmer mes ardeurs. 
photo du net

Il a soif, je vais de suite chercher les deux verres de vin qu’il a préparé, j’approche la table basse du canapé. Je lui tends son verre et m’assoie à ses pieds, ma joue repose contre son genou, sa main caresse mon front. Je m’aperçois que la musique s’est arrêtée.  Il pose son verre le mien, prends mes poignets pour que je m’installe sur lui. Il s’enfonce en moi, soulève mon menton, me regarde droit dans les yeux froids. Je le connais, je ne dois pas montrer mon désir, juste croiser son regard en essayant de ne pas montrer mon désir, mon amour.  Mes hanches bougent, nous nous mouvons doucement, ensemble, nos corps au même rythme. Les grelots se rappellent à mon souvenir. Ses doigts pincent mes mamelons gonflés. Je sais que les prochains jours, quand le tissu frôlera mes tétons, je souffrirai … avec plaisir. 

Ses lèvres s’ouvrent en un sourire carnassier. Il me demande de me retourner. Je sens sa voix plus chaude. Je lui présente mon dos.  Je pose mes mains contre la table basse pour me stabiliser. Je le sens pénétrer ma fente humide qui l’attend. Ses ongles jouent du piano sur ma peau, sur mon dos. Je suis partagée entre la caresse et la griffure, le plaisir et la souffrance, l’effleurement et la brutalité.  Et mon mal est délicieux. Nous naviguons ensemble entre deux eaux. Mon grand H m’emmène dans cet endroit unique de plaisir et de jouissance partagés.


photo du net

Rassasiés, allongés sut le canapé, nous sommes collés l’un à l’autre. Mon derrière brûlant contre son bas ventre, mon dos égratigné contre son torse adoré, sa main lovée sur ma poitrine embrasée. Il fait nuit, j’ai perdu la notion de l’heure, du temps. Heureuse, épuisée, je profite encore un peu de ce bien-être, ce moment d’intimité qui n’est qu’à nous. Il dégage un peu mes cheveux, approche sa bouche de mon oreille et me glisse « je suis bien avec toi, ma … » et ajoute mon prénom. Ce petit adjectif possessif qu’il utilise toujours avec moi, qi me ravie, emplit mon cœur de bonheur. Curieusement, c’est parce que j’ai l’impression de lui appartenir que je me sens si libre. C’est parce qu’il comprend que parfois j’ai besoin d’être soumise, entre ses mains et ses desseins que je supporte le quotidien. Alors je me retourne, je le regarde et mes yeux disent tous les mots d’amour qui n’ont pas encore été inventés et je lui dis « bon anniversaire »

2 commentaires:

  1. L'anniversaire, c'est à chaque année qu'il faut le souhaiter.
    Mais entre chaque date souvenue d'un nouveau-né, que faut-il faire ?

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  2. bonne question ? j'ai bien quelques idées

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