vendredi 15 septembre 2017

C’est quand tu es attachée…



Un dimanche de septembre quand la ville se réveille
Je flâne, les joggeurs me dépassent. Interdit de courir cause déchirement musculaire.
Alors je marche dans cette ville qui m’a adoptée
Quand j’étais en pleine errance.
Je découvre toujours au hasard d’une ruelle une jolie pierre inconnue,
Une enseigne en ferraille qui me surprend.
Une vieille dame est assise sur un banc, je vois à son regard
Qu’elle cherche une personne pour discuter, se raconter.
Désolée, pas aujourd’hui, vidée pas d’énergie.
Je ne peux plus absorber les maux des autres.
Chagrin d’humeur et crise d’humour.
Il est arrivé dans ma vie et en est reparti.
Il a réveillé certains espoirs, envies et souvenirs.
Et m’a laissé avec mes désirs.
photo personnelle


J’ai cru qu’il avait ouvert la porte en grand
Elle a claqué dans un élan
Et s’est fermé
Et les fenêtres verrouillées.
Je ne sais pas forcer les verrous
Mais j’ai mal partout.
Marcher pour oublier, regarder loin devant.
Seule la rouille laisse une trace dans le temps.
Mon corps me fait avancer, il souffre aussi.
Depuis huit jours, impossible d’avaler du solide.
L’avantage, je perds des kilos,
Moi qui avais besoin d’un régime
Je maigris parce qu’infirme.
Je m’arrête pour boire un café
Dans mon petit bar préféré.
Les serveurs commencent à ouvrir leurs terrasses
Les familles ont sorti les vélos

Il faut beau et je laisse le soleil me chauffer la peau.
photo personnelle

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