mercredi 18 août 2021

Persienne

 

La lune souffle une brise légère envolant les voiles décachetant mes draps

Le soleil s’étire lentement dans la brume renaissante

Ses bras viennent cueillir les larmes étoilées sur l’herbe lourde de rosée


Ils s’étendent sur les pierres ruisselantes d’aurore

Et jouent à ouvrir les passiflores

Ils remontent les murs

Dévoilant sans pudeur

Leur véritable couleur

Viennent s’insinuer voyeurs

Dans les persiennes

Dans mon sommeil de nuits sombres

Ils glissent jettent des ombres

A ma peau fatiguée reposée

Ils réchauffent mon corps

D’un frôlement langoureux

Embrasement de douceur

Matin câlin

A la ferveur de ses bras

Je suis Sienne



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire