samedi 13 mai 2023

A l'envers

 

Je me réveille emmitouflée dans 3 couches de couvertures, repliée sur moi-même. Ou suis-je ? dans quel espace, dans quel temps ? je ressens sa présence qui transpire dans l’air tout autour de moi pourtant la chambre est vide. Ma main est bloquée entre mes cuisses. Je suis bien éveillée et j’essaie de retenir encore ce moment ,vécu ou rêvé, je veux le garder encore dans le creux de mes reins et je le vois s’envoler l’instant  


Avant

Mon corps se tend et tremble. Je supplie « sers moi, j’ai froid » il vient se coller contre moi et remonte les draps. Je pleure, des larmes silencieuses viennent se poser sur son bras « que se passe-t-il ? » je ne sais pas ... comme une libération je pleure sans savoir pourquoi, j’ai juste froid et je m’enfonce, m’effondre dans ses bras

Avant

Il s’enfonce en moi, ma chatte trempée prête à le recevoir. Nos corps écorchés s’agrippent l’un à l’autre, nos yeux plongés l’un dans l’autre. Je veux jouir avec lui, ensemble. Je lui demande « plus fort » et je le sens venir, comme mon orgasme. Il stoppe son va-et-vient pour m’embrasser en souriant, un sourire complice, un sourire alchimique. Et enfin la vague arrive et nous entrainent, nos corps explosent, je vibre, vibre de la tête aux pieds

Avant

Sa main se pose sur moi, ça me raisonne. Ses doigts, sa bouche me parcourent lentement, tendrement. J’en suis surprise, c’est presque plus violent que la brutalité. Je sens l’humidité de mon entre-jambe et mes seins se dresser. En osmose entre nos rythmes et nos peaux, nous dessinons le parchemin de nos corps . La bête se réveille impétueuse, à se déverser l’un dans l’autre

Avant

Allongée dans mes draps légers, je l’entends se déshabiller, venir dans le lit, et s’approcher de moi. Mon dos contre son ventre, mes fesses sur ses jambes

 

Avant

Début d’après-midi, la fatigue s’installe. J’enlève mes habits et me couche. Mes paupières épuisées se ferment. Ma libido elle est bien en éveil. Mon corps a envie. Entre songe et réalité, je glisse ma main sur mes seins, mon ventre et vient la glisser entre mes cuisses. Mon cerveau a besoin de repos. Je ne sais lus dans quel espace-temps je suis, je me laisse emporter




2 commentaires:

  1. Très belle plongée dans l'égarement des sens que provoquent l'amour charnel et le désir. J'aime beaucoup "nos corps écorchés s’agrippent l’un à l’autre", le "sourire alchimique", "nous dessinons le parchemin de nos corps" et autres superbes images !

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