dimanche 21 janvier 2018

à la tienne


Un ami m’a envoyé une citation et il a juste écrit « à la tienne ». Tout est dit, tout est écrit.

L’ivresse d’un baiser, la douceur des lèvres, la langue qui me cherche, le mélange des salives.

C’est surement pour cela que j’aime les hommes grands. Cette façon très personnelle d’un homme de me faire attendre ce baiser que je quémande.


J’aime embrasser et être embrassée, contact doux fort brutal et enivrant. Passer la main dans mes cheveux, la glisser sur ma nuque. La tension, la poigne qui me fait tendre mon visage vers lui. Regarder ses lèvres, le laisser approcher doucement. Sentir son souffle pendant que ma bouche s’entrouvre. Attendre qu’il se décide. Sa main s‘enroule dans mes cheveux qu’il tire. L’autre main enserre mon menton et le haut de mon cou. Chercher son regard, le fixer plein de désir dans mes pupilles. Etre consciente de sa puissance.  Humer son haleine. Sa bouche frôle la mienne, premiers frissons des pieds à la tête. Sa langue suit le parcours de mes lèvres et sa main fait pression sur mes cheveux. Nos lèvres s’ouvrent. Ma langue fouille son palais, la pointe vient caresser sa bouche. Ma respiration est saccadée, mon corps se colle contre lui. Mes sens s’affolent et il s’écarte, me sourit d’un air coquin, revient caresser mon nez du sien. Je me mets sur la pointe des pieds pour reprendre ce baiser. Il tire plus fort ma crinière en reprenant mes lèvres plus sauvagement. Plutôt que de me rassasier, j’ai envie encore et encore de sa bouche. Son autre main quitte mon menton et glisse sur ma gorge, arrive sur mes seins. Son index et son pouce titille et pince mon mamelon durci de plaisir. Mon corps irradie, mes jambes flageolent, mes hanches vibrent et mon ventre se presse contre lui. Nos lèvres sont soudées, nos dents s’entrechoquent et nos langues s’emmêlent.


Oui j‘aime embrasser et être embrassée, jusqu’à la douleur de mes lèvres, jusqu’à en perdre l’esprit, jusqu’à plus soif…


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