8 jours loin de chez moi à me balader dans la France, à être reçue comme une princesse par des amis
8 jours sans être seule, 8 jours d'échanges, de rires, de promenades magnifiques, de paysages époustouflants, de routes ensoleillées, de plages, de bons vins, de confidences en fin de soirée, de bons repas, de sujets graves abordés dans le respect , à être soi dans la bienveillance et l'amitié, de papotage à en épuiser ses mots
8 jours et le retour
La redescente
Ce mélange confortable inconfortable
Retrouver sa maison, ses repères, se poser
Et ce vide incroyable qui apparaît, qui surprend
Ce besoin de solitude, de rentrer dans sa bulle, de ne plus parler, de filer voir son océan, de mettre les mains dans la terre
Et ce manque qui surgit, qui laisse un peu de mélancolie
Cette envie de toucher, d'être touchée, réellement littéralement par d'autres émotions. Certes il y a eu ces derniers mois des hommes, du sexe pourtant ... pas cette fébrilité, cette vibration, cette jouissance profonde complice, l'endorphine qui se diffuse dans les sourires et sur les lèvres
Cette absence d'ondes communes, unies, se manifeste en même temps que le besoin originel de m'isoler après m'être tant épancher dans ces échanges riches
J'accueille ces états, je m'écoute, je garde le sourire car ces 8 jours furent merveilleux , j'ouvre mon cœur à cette redescente d'une douceur printanière
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