vendredi 4 décembre 2020

Libre inspiration ... ou mauvais plagiat !

 

Si vous le rencontrez d’un vieux chapeau paré

Arpentant au bord de vagues déchainées


Et la tête et l’œil bas comme une mouette blessée

Marchant au fil de l’eau noyé dans ses pensées

Messieurs ne crachez pas ni jurons ni ordures

Au visage pas rasé de cet être au cœur pur

Que la vie taquine, amuse ou acère

S’élevant à la Lune et aux mauves atmosphères

Ce poète là c’est mon homme ma richesse

Mon mâle ma jouissance mon sage mon ivresse

Celui qui me transporte sur son volcan d’ardeurs

Et qui de ses deux mains me transforme en liqueur

Celui qui me bouleverse et qui me rend si libre

Et quand je suis près de lui de tout mon être je vibre


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