J’aime l’être
Pour Lui, pour Nous
En prélude le Baiser
Nos Mains
Elles ont connu d’autres rivages, des
oasis chimériques, des poignets légers, des tissus magnifiques,
Ce que j’aime les jours de grands matchs, c’est que j’ai
tout mon temps
Pour faire le ménage, ranger, repasser
Non mais vraiment vous y croyez ?
Un hôtel
Un hôtels que je connais bien
Des souvenirs
Des souvenirs qui viennent me hanter
Je suis là en salle de réunion et je les observe tous
Je n’écoute pas le discours, je connais déjà le sujet, alors
je les regarde un à un me demandant
Celui-là qui parait si insignifiant que j’oublie régulièrement
son prénom pourrait-il être Dominant ?
Celle-ci qui parait si sure d’elle mais qui appelle son mari
le midi pour savoir s’il a bien mangé, soumise ?
Je ne pensais pas que ça arriverait si vite
Pourtant j'étais prévenue
C'est mon coté optimiste, l'espoir qui fait vivre
Les faits sont là, je ne peux faire sembler de ne pas les voir
Une Chauve-souris qui doit partir du nid, avec
son tout petit
Un Bouleau trop feuillu, trop chargé, aux branches écrasées
Un Nuage allégé qui repart, soulagé
Un Bucher en panne de feu l’hiver sera frileux
Une Guitare soulée de nocives fumées
« Tout corps couché prend la ligne de l’horizon de l’âme.
L’endormi devient le réveillé de l’ombre »
Platon
Elle est belle, cette église
Je ne sais pas pourquoi, je la trouve belle
Elle est simple à l'extérieur, juste du bois, de la pierre, et quelques vitraux non colorés
Elle m'attire cette église
Dans les flots bleus
Où la patience et la raison sont noyés par des sédiments ardents d'émotions, elle nage
Entre deux eaux
"Tu me parais concentrée à regarder l'Histoire de l'Humanité, pourquoi ?
- Pour me situer, voir où j'en suis de mon évolution
Parfois je me sens Lucie, j'ai besoin de me retrouver dans ma caverne, ma grotte à veiller sur la flamme, me rassurer
En période de pleine Lune, je suis sorcière à être burlée vive sur un bucher médiéval
Quelques fois , je me découvre ébahie, curieuse, à ne sachant où est ma place, comme une écolière en tablier bleu autorisée à aller dans une école laïque mixte
Il m'arrive de sentir une part de moi reliée à l'intelligence artificielle et connectée à un monde virtuel, peut-être mon demain
Il y a tant d'être et tant d'âge en moi, je suis toutes ces femmes, les gênes de l'humanité coulent dans mes veines, je e sens forte et fragile, puissante et mortelle en regardant cette fresque. Il y a mon passé, mon avenir, je suis pleine des Femmes du Monde et si Unique
- Et pourquoi nue ?
- ça chéri, c'est pour que mon cul cro mignon excite ton cerveau reptilien"
Un jeu qu'on m'a donné à faire ...
On joue ?
Le délire est penser à ce qui te fait avoir envie de jouer avec quelqu'un, donc c'est AVANT le jeu, les négociations, etc.
Tu likes, je te donne un chiffre entre 1 à 25 pour que tu fasses ta propre liste dans la semaine ;)
Si tu commentes, pas de chiffre.
Donc je joue
Qui veut dire jouer, veut dire s'amuser, mettre du faux et du vrai, tricher ou action vérité ... à démêler ou pas
A, Alchimie, corset noir bombé de liens noués
E, Etreinte de vapeurs blancs frissonnants
I, Ivresse des lèvres rouges, pleines, intenses
U, Unisson dans le lac vert et limpide
O, Osmose dans l'absolu silence de mes yeux bleus
J’arrive au lieu convenu, à l’heure convenue, le scénario a
été longuement discuté et approuvé
Il sait jusqu’où il peut aller, ce qu’il ne peut faire
physiquement, ce dont il faut faire attention, il est d’accord
La clairière est belle, un paysage champêtre, des herbes
folles qui s’agitent sous le vent léger, la rivière qui ruissèle lentement,
translucide sur un sol de cailloux polis par le temps
L’air embaume le printemps, les insectes sont de la partie,
le soleil brille sous un ciel couvert
Le soleil s’étale au matin
Laissant des trainées rouge orangé
Couler dans les nuages bas et ouatés
Brillant mes yeux couleur hématome azuré
Me donne l’envie de parterres
De fleurs, d’herbes, de cultiver
Je bèche les instants conjoints
L’un à côté de l’autre ils se serrent
Je sème les soucis gummifères
Espérant récolter des oublis singuliers
Je mets mon cœur dans mes mains
En remuant la fleur de l’âge légendaire
Je regarde le lierre
Couvrir de ses lianes écorchées
Le petit mur de pierre
Dessinant un pourpoint
Dans la fraicheur matinale
Le chèvrefeuille et le jasmin viennent réveiller
Mon souffle fatigué
Je cherche dans la terre nourricière
Comment égrainer l’indicible
L’aporie racine des serments tourmentés
Je ne trouve pas les mots
J’enterre les bulbes d’été
Des proverbes surannés
Les vers en sont témoins
Je jardine les expressions populaires
Laissant les fleurs sauvages s’inviter
Enlisant les lettres inachevées
J’ouvre la nature à se créer
Ses paysages extra ordinaires
A développer son imaginaire
Je cultive les jachères
Et les pensées inachevées
Juste une muse au point
Photo du Net
"Tu as vu tu fais tes 6 à l'envers
- Bah non à l'envers ce sont des 9
- Mais la façon dont tu les écris, tu fais la forme à l'envers
- Et alors ?
- Bah c'est bizarre quand même
- Surtout que le 6 est le chiffre du diable c'est ça que tu veux dire?
- Non, non .. juste que parfois tu es un peu bizarre, différente"
Voilà le mot est lancé! Différente !!!
Dans un monde normé, où chacun veut se croire à part "oui mais moi ce n'est pas pareil" le moindre travers est considéré avec suspicion
Non je ne suis pas différente, je fais des choses à ma façon
Dans le monde du BDSM où l'étrangeté est de mise, c'est encore plus bizarre d'avoir ce genre de remarque
Finalement, quel que soit l'endroit où on est, le milieu que nous fréquentons, il faut toujours répondre à des normes, entrer dans des cases
Bon j'écris mes 6 à l'envers ... et alors ?
Parce que ces petites différences ce sont des bouts de moi, j'aimerai que tu sois curieux de moi ...
4 heures du mat
Trop tôt pour se saouler
Et je ne sais pas boire seule
Les draps s'en gaussent
Un filer d'air les envolent
Ils retombent en position fœtale
ou fatale
4 heures du matin
Ma peine en décollage horaire
Me saisit dans la rosée
Jette une ombre à mes paupières
Sur mes larmes séchées
Le phare s'éteint
L'ogre me dévore
Prenant les restes de mon sommeil
4 heures
Matin blafard
Le cœur à marée basse
J'inhale les embruns
Arrachez-moi le cœur, la passion
Otez-moi les mots, l’effusion
Coupez-moi l’espoir, l’émotion
Occultez-moi les pensées , l’impulsion
Débarrassez-moi de l’empathie, l’attraction
Eradiquez-moi le romantisme, les frissons
Prenez-moi l’émerveillement, l’affection
Retirez-moi l’Amour, l’Unisson
Greffez-moi
La logique, la raison
Le pratique, les combinaisons
L’arithmétique, les leçons
Enlevez tous souvenirs
Supprimer le plaisir
N’être qu’un robot
Une calculette
Être le désir
Multiplié, additionné
D’une équation
A prendre au 1er degré
J'ai mal partout
A l'intérieur
Les sens en alerte
La peine qui prend le dessus
Cette pointe d'angoisse
Qui me bloque l'estomac
4 heures du mat
et une voix qui me dit
"Tout va s'effondrer"
Je ne sais pas ce qu'est le "Tout"
Par contre j'ai reconnu la voix
Ma voix
Ca va aller ...
Ca va passer ...
J'aimerai parfois être rassurée
Me faire consoler
Heureusement
Ca va passer
Ca va aller !
Tomber dans l’oubli
Sans souvenirs
Tomber sur un os
Devenir chienne
Tomber des cordes
Au courant des chaines
Tomber de sommeil
En éclipse s’évanouir
Tomber à pic
S’envoler aérienne
Tomber des escaliers
S’abattre sur un chêne
Tomber la veste
Dénudée s’offrir
Tomber sous le sens
De plaisirs sans gène
Tomber à l’eau
Disparaitre sirène
Tomber dans les pommes
Sans défaillir
Et puis un jour
Sans crier gare
Tomber sur toi
Les températures remontent
Avec elles, l'envie de plage et de sable chaud
C'est le moment de se débarrasser de ses vêtements
Et de se regarder
Et de s'aimer
Aimer son corps
Là nue devant le miroir
Avril, ne te découvre pas d'un fil
Pourtant c'est si bon de se découvrir
A l'autre, de fil en fil
Montrer ses cordes sensibles
D'un ton décousu
Dérouler la pelote et s'enlainer
La venue du Printemps, des premières chaleurs
Comme fil conducteur
Se découvrir au fil de l'eau
Je me laisse couler dans les vagues
De perles et d'algues
Les poissons glissent entre mes jambes
Ils s'enfilent dans la brèche
et me font des bulles d'eau sous la peau
Des gouttes pétillantes qui secoussent
Des frissons qui me désarment l'âme
C’est comme un CDI mais pour la durée d’un chantier. En
fait, ça s’arrête quand le patron n’a plus besoin de vous, quand il en a fini
avec vous, FIN
Bordel, fait chier
c'est la journée des DROITS de la femme
Pas la journée de la femme
A expliquer ça toute la journée
(ça m'agace, ça m'énerve)
Quoi pourquoi une journée des droits de la femme alors qu'on a l'égalité ?
Bah non mon coco, d'abord réveille toi l'égalité ça n'existe pas, au mieux une certaine équité !
alors pourquoi ?
Parce qu'elle s'appelle
Avec ses tenues courtes, extravagantes
Son air moqueur et aguicheur
Ses œillades outrageuses et séduisantes
Son style trafiqué, un peu pute, trompeur
Sa bouche grimée de rouge
Pour s'inscrire sur les listes électorales !
Tinder incite les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales avec ce slogan
"Si tu dates en bas de chez toi, alors vote en bas de chez toi"
Après les pluies acérées et blessantes
Après le mauvais temps abrasif et violent
Après les balles sifflantes qui transpercent
Après une journée de travail...
Je me détends
Ca a commencé au matin, au réveil(!) aux infos, à la radio ...
Oui aux Infos !
Alors que d'habitude c'est guerre, menace, virus, violence, ...
Ils ne peuvent pas ces journalistes nous trouver une bonne nouvelle pour débuter la journée, non ?
Et ce matin ... La Saint Valentin !
Et oui cette fête commerciale qui fait culpabiliser tellement de couples .. on en remet une couche
ça fait travailler les fleuristes ... oui ce n'est pas faux
Sauf Queue... moi je n'aime pas les fleurs coupés, je trouve ça triste, j'ai mal pour elles (imaginez qu'on vous tire la tige jusqu'à vous l'arracher!)
Et puis c'est joli un champ, un pré, une bordure de fleurs . C'est agréable à l'œil des fleurs en pleine nature.
Parce Queue ... si vous "tombez" en Amour, vous aurez un tapis de douceur de fleurs pour accueillir votre corps, un gout de miel sur vos lèvres, des paillettes pétillantes de pollen dans vos yeux
Alors laissez les fleurs en vie
Donc vous allez opter pour le chocolat ...
Bien Queue ... je n'aime pas le chocolat. Moi je suis plutôt fromages et je sais c'est moins glamour pour embrasser avec un morceau de comté de 15 ans d'âge dans la bouche .
Remarquez Queue... vu le temps une raclette fondue sur le corps est bien plus de saison que des seins nappés de chocolat
Bon de toute façon, votre damoiselle sera ravie surement de la boite (rose en forme de cœur pour rester dans le cliché^^) et vous en voudra les 4 prochains mois de ces kilos en plus sur les hanches, en même temps c'est votre faute, vous ne pouvez le nier
donc on oublie le chocolat ?
Alors ?
Alors chacun y va de son cadeau surprise (Vous ne voulez pas que je vous aide à trouver en plus!) et de ses petits mots d'Amour
Ah ces petits mots, parlons-en ou plutôt ... non ça ne se dit pas
A force de les dire mal, trop, il perdent de leur saveur et de leur odeur
A force de les avoir trop dit alors qu'on ne le pensait pas , sous prétexte que c'est tellement facile quand ça ne nous atteint pas vraiment
alors ne plus les dire, juste les penser, les garder car ils sont sacrés . Ils ne franchissent plus les lèvres, et restent là bien au chaud près du cœur
Parce Queue .. c'est aussi ça la Saint Valentin, avoir du cœur ? bah non, vous en avez tous un et il bat puisque vous me lisez. L'important ce n'est pas le cœur, c'est ... le cul
Ne dit-on pas "avoir du cul"?
et je vous en souhaite du cul, de la chance aussi ^^
Parce qu'elle ressemble à un visage
Où le temps écrit son passage Mon âme Parce qu'elle a souvent voyagé De cœurs en cœurs sans s'arrêter Mon âme Parce qu'elle a un peu trop servi Un peu trop dit je t'aime aussi Mon âme Ton âme a su pourtant me plaire Depuis je ne peux m'en défaire Ton âme Et parce qu'en mille rides vives Tant de wagons suivirent sa rive Mon âme Q'elle est pareille à la souffrance Cette vieille amie de mon enfance Mon âme Qu'elle a dormi dans bien des lits L'éternité de quelques nuits Mon âme Ton âme a su pourtant me prendre Depuis je ne peux m'en défendre De ton âme Parce qu'elle n'a plus beaucoup de pages Au fond de son livre d'images Mon âme Que souvent quand elle voudrait rire Des larmes se cachent dans son sourire Mon âme Et parce qu'en ses yeux l'oiseau tombe Résumant les chagrins du monde Mon âme Ton âme a su me tendre un piège Moi qui ai subi tant de sièges Ton âme Parce qu'aujourd'hui elle me fait vivre Le premier chapitre de mon livre Ton âme Parce qu'à mes yeux elle est si douce Qu'on dirait comme l'eau de source Ton âme Parce qu'elle fait partie de ma chair Qu'elle fait racine dans ma terre Ton âme Ton âme a su me faire écrire Ces mots que je n'ai pas su dire Je t'aime Ton âme a su me faire écrire Ces mots que je n'ai pas su dire Je t'aime.
Ouvrir
Ne pas crocheter les serrures
Ni forcer les ferrures
Prendre le temps de se découvrir
Clés en mains s’épanouir
Ouvrir
Les tiroirs de mon Âme
Dégonder les envies inavouées
D’Innocente Putain annelée
En clef de sol sur le macadam
De sa grosse clé à molette
Dévisser mes torrents, mes gouttelettes
Ouvrir
Les portes de la Liberté
Laisser s’y engouffrer
Nos courants d’air fébriles
Et nos vagues fragiles
Dans ses clairs obscurs
Et mes ombres encerclées
Dégrafer les volets
Dénuder les voiles
Déboucler les entraves
Déverrouiller les secrets
Prendre la clé des champs
Et le chant des possibles
Ouvrir
Ma chatte ruisselante
A ses mains impatientes
Soulever le loquer
Et le pêne dressé
Prendre le bon calibre
La poignée en équilibre
Détourner le verrou
Ouvrir
Les issues qui secouent
De nos êtres multiples
Analogues opposés
Et sous notre clef de voute
Les persiennes s’éclairent
Se découvrant en corps
Entrebâiller mes lèvres
Gonflées de rosée
En sourire humide
Jeter les clés
En giclées
Dans un puits de Plaisir
4 Janvier :Journée Mondiale du Braille
Viens Viens frémir mon épiderme sensible et traduire mes silences aveuglants Viens Viens ponctuer à mes angles circonflexes d'aquaphiles accents Viens Viens toucher mes phrases cicatrices t'imprimer de mes mots bleuissant Viens Viens poser tes rimes sur mes voyelles féminines et mes vallons plongeants Viens Viens dessiner en relief les cartes de nos chapitres mouvants Viens Viens glisser des virgules volcaniques dans mes versets déferlants Viens Viens tourner les pages de mon corps Du bout de tes doigts Me débrailler l'âme