Quand le vent griffe sa peur sur les murs de pierres
Les larmes tempête d'un ciel noir de colère
Brisant la glace des miroirs aux alouettes
Car la vie c'est aussi des moments de tempête
Les éclairs diamants bruts acérés pointent l'orage
Dans les bleus nuit, rouge soleil, vert de rage
Ils foudroient les arbres de lumière blafarde
Statues de lait noyées dans de violentes hallebardes
Aux couleurs de la vie
J'aime nos cœurs arc-en -ciel
Quand vient après la nuit
Nos amours essentielles
La terre tremble seule, l'ouragan dans son ventre
Au bord du gouffre, chamboule, chavire jusqu'au centre
Des vagues ocres qui moussent, deviennent serpent de sable
Se dressent, tourbillonnent en lambeaux indomptables
Le tonnerre hurle sa peine pleurant des poussières d'anges
Sur les paupières givrées des montagnes insolentes
Les gargouilles fuient les mares fauves qui bouillonnent
Tandis que les bourrasques sifflent un son saxophone
Aux couleurs de la vie
J'aime nos cœurs arc-en -ciel
Quand vient après la pluie
Nos accords au ton miel
Le torrent d'émotions se noie dans le grand large
Les barrages cèdent et l'angoisse se décharge
Sur l'asphalte gris les trottoirs dégorgent
Le tumulte impudique de l'enfer et ses forges
Le tsunami s'élève bouscule l'équilibre précaire
Des certitudes qui démontent les doutes et la mer
Les toits se courbent bruns sous la hargne infamie
Espérant la caresse une onde d'accalmie
Aux couleurs de la vie
J'aime nos cœurs arc-en -ciel
Quand vient après la nuit
Nos amours essentielles
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