Il revient. Je sens une odeur de gel douche, de musc qui
m’enivre. Il enlève une menotte et délicatement me retourne contre l’échelle.
Maintenant je sens sur mon derrière en feu le bois. Ses lèvres trouvent leur
place naturelle contre les miennes puis parcours mes seins. Ses dents s’attaque
à un téton tandis qu’une main triture l’autre. Je gémis et sa mâchoire se fait
plus dure. Sa bouche glisse sur mon
corset avant de glisser plus bas. J’écarte les jambes autant que je peux. Je laisse sa langue me chercher, s’attarder
sur mon bouton, me lécher, m’aspirer, m’embrasser, me sucer, me gouter. Ses
gestes deviennent plus hardis et plus rapides. Je me laisse transporter loin,
très loin, haut, très haut et je crie ma jouissance. J’explose dans sa
bouche. Pendant que je redescends de mes
nuages, j’entends le bruit d’un bouchon, un verre tenté. Il doit boire un vin,
un Bordeaux je pense. Le froid du verre vient contre ma joue et se poser sur
mes lèvres. J’avale quelques gorgées en dégustant ce bon cru. Et puis le silence, le temps qui s’allonge,
son regard que je ne vois pas et qui me brule
Il me détache les poignets et descend doucement es bras pour
que le sang qui revient dans mes mains ne me fasse pas souffrir. Il enlève mon
bandeau et je garde les yeux baissés. Il me fait descendre de l’échelle. Je
perds un peu l’équilibre, il en profite pour me prendre dans ses bras. D’une
main experte, il glisse ses doigts entre mes cuises et enlève les boules de
geisha, les pose pour revenir vers moi. Ses gestes sont lents et mon envie revient.
Il dirige mes mains contre son torse et les boutons de sa chemise. J’obéis.
Doucement, délicatement je les ôte en prenant le temps. Je fais tomber sa
chemise en glissant mes mains sur ses épaules. Je retrouve sa peau, son torse
velu, son odeur unique. Je ne peux m’empêcher de poser mes mains et ma bouche
sur son corps. Il enroule sa main dans mes cheveux pour me guider. Il tire un
peu fort et j’aime ça. Sous sa pression, je descends. J’arrive devant son
pantalon que je vois gonfler. Je détache la ceinture, déboutonne le pantalon,
fait glisser la braguette et descends le pantalon. Mes gestes sont lents. Il
est nu dessous. J’enlève ses chaussures, ses chaussettes, son jean. Sa main
revient dans ma crinière et s’y enroule, me guide. Je prends d’abord entre mes
mains les symboles de sa virilité. Après de multiples caresses, je frotte mon
visage, mon nez sur ses parties intimes. Alors que ma bouche s’approche, d’un
geste brusque il recule ma tête.
Nu il marche vers le canapé sans lâcher ma chevelure. Je
rampe à ses côtés. Il s’assoie, écarte ses jambes et ramène vers lui. Mes mains
glissent sur ses cuisses, mon visage se rapproche de ses trésors. Il sait que
j’aime ça et me retient, relâche la pression, me laisse approcher puis tire ma
tignasse avant de me laisser lui faire honneur. Je joue avec son sabre. De ma
langue je titille la pointe, je parcours sa lance. Je la glisse dans ma bouche,
la retire et la reprend. Pendant que je m’active, sa main parfois me caresse,
me donne le tempo, ou me tend pour calmer mes ardeurs.
photo du net
Il a soif, je vais de suite chercher les deux verres de vin
qu’il a préparé, j’approche la table basse du canapé. Je lui tends son verre et
m’assoie à ses pieds, ma joue repose contre son genou, sa main caresse mon
front. Je m’aperçois que la musique s’est arrêtée. Il pose son verre le mien, prends mes
poignets pour que je m’installe sur lui. Il s’enfonce en moi, soulève mon
menton, me regarde droit dans les yeux froids. Je le connais, je ne dois pas
montrer mon désir, juste croiser son regard en essayant de ne pas montrer mon
désir, mon amour. Mes hanches bougent,
nous nous mouvons doucement, ensemble, nos corps au même rythme. Les grelots se
rappellent à mon souvenir. Ses doigts pincent mes mamelons gonflés. Je sais que
les prochains jours, quand le tissu frôlera mes tétons, je souffrirai … avec
plaisir.
Ses lèvres s’ouvrent en un sourire carnassier. Il me demande de me
retourner. Je sens sa voix plus chaude. Je lui présente mon dos. Je pose mes mains contre la table basse pour
me stabiliser. Je le sens pénétrer ma fente humide qui l’attend. Ses ongles
jouent du piano sur ma peau, sur mon dos. Je suis partagée entre la caresse et
la griffure, le plaisir et la souffrance, l’effleurement et la brutalité. Et mon mal est délicieux. Nous naviguons
ensemble entre deux eaux. Mon grand H m’emmène dans cet endroit unique de
plaisir et de jouissance partagés.
photo du net
Rassasiés, allongés sut le canapé, nous sommes collés l’un à
l’autre. Mon derrière brûlant contre son bas ventre, mon dos égratigné contre
son torse adoré, sa main lovée sur ma poitrine embrasée. Il fait nuit, j’ai
perdu la notion de l’heure, du temps. Heureuse, épuisée, je profite encore un
peu de ce bien-être, ce moment d’intimité qui n’est qu’à nous. Il dégage un peu
mes cheveux, approche sa bouche de mon oreille et me glisse « je suis bien
avec toi, ma … » et ajoute mon prénom. Ce petit adjectif possessif qu’il
utilise toujours avec moi, qi me ravie, emplit mon cœur de bonheur.
Curieusement, c’est parce que j’ai l’impression de lui appartenir que je me
sens si libre. C’est parce qu’il comprend que parfois j’ai besoin d’être
soumise, entre ses mains et ses desseins que je supporte le quotidien. Alors je
me retourne, je le regarde et mes yeux disent tous les mots d’amour qui n’ont
pas encore été inventés et je lui dis « bon anniversaire »
L'anniversaire, c'est à chaque année qu'il faut le souhaiter.
RépondreSupprimerMais entre chaque date souvenue d'un nouveau-né, que faut-il faire ?
bonne question ? j'ai bien quelques idées
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