Aux herbes folles à lier
A la nuque des girafes
Au miroir qui me ment
Aux jonquilles qui frétillent
Aux armes qui s’apaisent
Aux défenses d’éléphant
A mon corps indolore
Aux casques qui décoiffent
A la vitesse d’un escargot
Aux poètes absents
Aux lunettes qui aveuglent
Aux lentilles sans contact
A la muse qui attend
A la chatte qui s’échaude
A l’espoir en cavale
Aux voleurs de salades
Aux pique-niques qui s’empalent
Au vide des greniers
A la marée des ombres
Aux eaux savonnées d’indécence
A mes rêves qui m’entrainent
Aux hommes qui ne savent plus pleurer
Aux femmes qui ne savent plus hurler
Aux égratignures qui durent
Aux mots couchés sur le Palier
La porte n’est pas fermée
En fantasmes oniriques
J’ouvre mon esprit
Autant surprendre l’envol
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