Je me réveille emmitouflée dans 3 couches de couvertures, repliée
sur moi-même. Ou suis-je ? dans quel espace, dans quel temps ? je ressens
sa présence qui transpire dans l’air tout autour de moi pourtant la chambre est
vide. Ma main est bloquée entre mes cuisses. Je suis bien éveillée et j’essaie
de retenir encore ce moment ,vécu ou rêvé, je veux le garder encore dans le
creux de mes reins et je le vois s’envoler l’instant
Avant
Mon corps se tend et tremble. Je supplie « sers moi, j’ai
froid » il vient se coller contre moi et remonte les draps. Je pleure, des
larmes silencieuses viennent se poser sur son bras « que se passe-t-il ? »
je ne sais pas ... comme une libération je pleure sans savoir pourquoi, j’ai
juste froid et je m’enfonce, m’effondre dans ses bras
Avant
Il s’enfonce en moi, ma chatte trempée prête à le recevoir. Nos
corps écorchés s’agrippent l’un à l’autre, nos yeux plongés l’un dans l’autre. Je
veux jouir avec lui, ensemble. Je lui demande « plus fort » et je le
sens venir, comme mon orgasme. Il stoppe son va-et-vient pour m’embrasser en
souriant, un sourire complice, un sourire alchimique. Et enfin la vague arrive
et nous entrainent, nos corps explosent, je vibre, vibre de la tête aux pieds
Avant
Sa main se pose sur moi, ça me raisonne. Ses doigts, sa bouche
me parcourent lentement, tendrement. J’en suis surprise, c’est presque plus
violent que la brutalité. Je sens l’humidité de mon entre-jambe et mes seins se
dresser. En osmose entre nos rythmes et nos peaux, nous dessinons le parchemin
de nos corps . La bête se réveille impétueuse, à se déverser l’un dans l’autre
Avant
Allongée dans mes draps légers, je l’entends se déshabiller,
venir dans le lit, et s’approcher de moi. Mon dos contre son ventre, mes fesses
sur ses jambes
Avant
Début d’après-midi, la fatigue s’installe. J’enlève mes habits
et me couche. Mes paupières épuisées se ferment. Ma libido elle est bien en
éveil. Mon corps a envie. Entre songe et réalité, je glisse ma main sur mes
seins, mon ventre et vient la glisser entre mes cuisses. Mon cerveau a besoin
de repos. Je ne sais lus dans quel espace-temps je suis, je me laisse emporter
Très belle plongée dans l'égarement des sens que provoquent l'amour charnel et le désir. J'aime beaucoup "nos corps écorchés s’agrippent l’un à l’autre", le "sourire alchimique", "nous dessinons le parchemin de nos corps" et autres superbes images !
RépondreSupprimerOh merci pour ce retour !
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