Dans ses deux mains
sous ma jupe relevée
J'étais nue comme jamais
Toit mon jeune corps
était en fête
Des cheveux de ma tête
Aux ongles de mes pieds
J'étais une source qui guidait
La baguette du sourcier
Nous faisions le mal
Et le le mâle était bien fait
Fatras, Prévert
photo du net |
Dans ses deux mains
Et mes vêtements enlevés
Je suis moi comme jamais
Tout mon corps offert
A ses saillies
De mon âme ravie
A mes formes alanguies
Je suis fluide et marées
De nos pulsions assoiffées
Nous faisons le Mal
Et mon Mâle est satisfait
Dans ses deux mains
Je me sens rassurée
Je suis vraie comme jamais
Avec mon plein de doute
A mes peurs
Il réveille mes ardeurs
Il m’enlève mes pudeurs
J’en suis tout étourdie
C’est si simple avec lui
D’être son animal
Et mon Mâle est ravi
Dans ses deux mains
Nos vagues déferlantes
Nous surprennent comme jamais
Il me mène à bon port
Mon poète
Soufflant sur nos tempêtes
Et nos larmes salantes
Je suis la tornade impatiente
Soufflant la nuée bouillonnante
Nous nous faisons du bien
Malicieux et bienfaisant
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire