La lune souffle une brise légère envolant les voiles
décachetant mes draps
Le soleil s’étire lentement dans la brume renaissante
Ses bras viennent cueillir les larmes étoilées sur l’herbe
lourde de rosée
Ils s’étendent sur les pierres ruisselantes d’aurore
Et jouent à ouvrir les passiflores
Ils remontent les murs
Dévoilant sans pudeur
Leur véritable couleur
Viennent s’insinuer voyeurs
Dans les persiennes
Dans mon sommeil de nuits sombres
Ils glissent jettent des ombres
A ma peau fatiguée reposée
Ils réchauffent mon corps
D’un frôlement langoureux
Embrasement de douceur
Matin câlin
A la ferveur de ses bras
Je suis Sienne
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