Pas de clef la porte t'est Ouverte à tous les vents qui emportent
Entends tu comme elle claque aux courants d'Air et aux marées de nos humeurs
Pour me rejoindre à l'entrée de la nuit dans la pénombre du vestibule
Me faire chienne Te faire loup avant que l'Aurore afflue de ses fantômes exténués
Je suis là impatiente nue et mise à nue dépouillée et riche de cette moitié de Nous
Attachée menottée libre à en pleurer Tu me veux tu me prends
Tu écartes tu fouilles tu transperces tu fesses tu occultes tu auscultes
Déflagration je tremble je me tords je m'offre je m'ouvre
Tes assauts me transportent me brulent me tanguent m'inondent
Tu me creuses me façonnes me sillonnes me remues
Je nage je coule je bois ta tasse je goute je goutte
Je plonge dans le plaisir animal brut vrai entier
Je te dévores Tu me bouffes
Je te becquète Tu me consommes
Je te suce Tu te gonfles
Tu pénètres mes entrailles jusqu'à l'os jusqu'aux muscles qui tressautent
Jusqu'aux nerfs qui tremblent
Je vibre Je geins Je vacille
Tu t'étales et t'étires à mon corps
Explosion extatique osmose
Je suis Pulsations trépidantes Sensations frissonnantes
Une mer oscillante Un remous brandissant
liqueur coulante Percussions fluides
Se laisser Atterrir
Revenir sur Terre
Loin des tempêtes sauvages salvatrices
Reprendre le souffle entre deux mers
Flotter Etre encore un peu ici et déjà là
Garder les traces du Paradis salace
Planer encore un temps
Laisser la porte Ouverte
que c'est bon !!!!
RépondreSupprimerDe laisser la porte ouverte ? ...
Supprimeroui, si plaisant
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