Si vous le rencontrez d’un vieux chapeau paré
Arpentant au bord de vagues déchainées
Et la tête et l’œil bas comme une mouette blessée
Marchant au fil de l’eau noyé dans ses pensées
Messieurs ne crachez pas ni jurons ni ordures
Au visage pas rasé de cet être au cœur pur
Que la vie taquine, amuse ou acère
S’élevant à la Lune et aux mauves atmosphères
Ce poète là c’est mon homme ma richesse
Mon mâle ma jouissance mon sage mon ivresse
Celui qui me transporte sur son volcan d’ardeurs
Et qui de ses deux mains me transforme en liqueur
Celui qui me bouleverse et qui me rend si libre
Et quand je suis près de lui de tout mon être je vibre
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